KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Mai 2011
Le Lutin d'Ecouves

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Archives Mai 2011

SOUS LE SOLEIL, EXACTEMENT...

Par Le Lutin d'Ecouves - 29-05-2011 20:28:26 - Aucun commentaire

 

Dimanche 29 mai



Encore un jour de lumière, nous commençons à nous y habituer... En ce matin de feu, huit trailers infidèles ont décidé de courir la plaine, laissant à d'autres le soin de soulever la poussière de la forêt assoiffée.


Le périple commence par un tour de ville le long des boulevards. La rivière Sarthe, à demi assoupie, se croit déjà en juillet.


Nous sortons de la cité par une porte dérobée et c'est la splendeur du printemps normand qui nous accueille.


Dans un tel bain de lumière, tout nous paraît aimable, ruisseaux et pâturages, hameaux et villages...


Au bout d'un moment, je chemine avec trois princesses de l'asphalte, laissant les fougueux galoper au loin et les sages rêveurs musarder en arrière.


Deux heures quinze minutes et vingt-trois kilomètres plus tard, nous retrouvons les autres Ecouviens à notre QG au pied de notre forêt. 


C'est le moment de nos hebdomadaires libations, mais en ce jour de fête des mères,  nous avons un événement particulier à fêter : la naissance toute récente d'une Ecouvienne de troisième génération, la petite Julia.


Bienvenue à toi, petite fille, puisse ta vie être aussi belle que nos rêves...
 
 

 

LES FOLIES D'ESPAGNE 33

Par Le Lutin d'Ecouves - 24-05-2011 07:46:59 - Aucun commentaire

 
Francesco Petrini
1744-1819
 
 
 
 
Francesco (ou François) Petrini, s'il n'est pas connu actuellement, fut pourtant un des plus grands virtuoses de la harpe. 
 
Membre d'une dynastie de harpistes, il est né à Berlin où son père travaillait à la cour de Frédéric II de Prusse.
 
Au service, un temps, du duc de Mecklembourg-Schwerin, Petrini émigra à Paris où il se fixa en 1769 pour y rester jusqu'à sa mort en 1819, traversant sans encombre la période révolutionnaire.
 
A l'instar de Mozart, Petrini est répertorié en tant que musicien maçonnique, étant membre d'une loge parisienne.
 
Les Folies d'Espagne et douze variations de Petrini sont ici enregistrées sur un instrument d'époque (1799) :
 
 
 
 
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NAGUÈRE, DES ÉCOLES - ÉPISODE 10

Par Le Lutin d'Ecouves - 18-05-2011 19:28:54 - 5 commentaires

 

Lecture
 
 
Premier jour de classe, face aux enfants, je fais le traditionnel appel de la cantine. La tête penchée sur ma feuille, je sens confusément qu’il y a quelque chose d'étrange, mais quoi donc ? 

Oui j’y suis... il n’y a aucun bruit. Ce n’est pas normal !
 
Je lève les yeux et je regarde ma nouvelle classe. Les bras croisés sur leurs tables, ils me regardent sagement avec leur petits visages d’enfants sérieux qui viennent pour la première fois à la grande école.
 
Ah oui c’est vrai, j’ai changé d’établissement à la faveur d’une suppression de poste et je me suis retrouvé, à l’aube de mes quarante ans, à la tête d’un CP dans le quartier le plus bourgeois d’Alençon.
 
 
Je n’ai jamais eu autant de blondinets mais je ne vais pas m’en plaindre, ils sentent bon, sont polis et me font la bise à la sortie des classes.
 
Le problème ne se situe pas là… En tant que dernier arrivé, on m’a donné le poste le plus exposé : le CP. Et des élèves de CP, j’en avais bien eu deux en classe unique mais je n’avais jamais eu la responsabilité d’avoir à apprendre à lire à une classe entière. De plus, je suis parachuté sur un terrain social plutôt exigeant dans lequel les parents ont une attente précise envers le maître de la classe : les gamins doivent absolument savoir lire à la fin de l’année.
 
Réunion de début d’année : quand je ne suis pas sûr de moi,  j’applique la meilleure méthode, j’occupe le terrain. Deux heures trente de réunion pour expliquer aux parents ce qu’est une méthode de lecture et comment cela va se passer. Pas le temps pour eux d’en placer une. Si on leur laisse une minute pour s’exprimer, ceux qui n’ont rien à dire trouvent toujours une ou deux choses à exprimer et ça tourne souvent en eau de boudin. Comme je l’ai toujours fait, je marche au bagout et ça me réussit plutôt bien.
 
« Pas de questions ? »
Là, les parents sont épuisés et ne réagissent plus. Bon, on va parler cinq minutes des autres matières mais en CP, l’important c’est la LECTURE !
 
Mes rodomontades ne m’exonèrent pas du boulot à effectuer et je m’aperçois qu’apprendre à lire à tout une classe, ce n’est pas vraiment une promenade de santé pour débutant.
 
******
 
Ma formation à l’Ecole Normale ne va pas beaucoup me servir, comme à l’accoutumée et l’ambiance pédagogique de l’époque (on est en 1995) n’est toujours pas à la raison.
 
De savants théoriciens qui n’avaient jamais mouché un mioche avaient décortiqué la façon de lire des enfants et des adultes et en avaient déduit qu’un lecteur ne décomposait pas vraiment ce qu’il lisait mais avalait globalement les mots seuls ou en groupe. A partir de cela, de non moins savants professeurs agrégés avaient développé diverses méthodes toutes aussi intellectuellement séduisantes les unes que les autres.
 
Dans mon département, on appelait ça la « Méthode Naturelle ». Cela faisait moins peur que « Méthode Globale » et ça avait un petit côté écolo pas déplaisant.
 
Ma méfiance, naturelle elle aussi, m’avait toujours tenu à distance des grands penseurs de la lecture tels que Jean Foucambert qui disait qu’alphabétiser n’était pas apprendre à lire.
 
Zut ! Et moi qui avait justement été alphabétisé dans les années soixante, comment allais-je m'y prendre pour en faire des vrais lecteurs de mes petits mignons ?
 
On allait éviter la méthode bio sans colorant dont j’avais déjà pu voir les ravages dans diverses écoles et adopter une méthode se basant tout bêtement sur l’apprentissage du français. 
 
C’est ainsi que, pendant que mes élèves apprenaient à lire, j’apprenais enfin ce qu’était la lecture : un mélange complexe d’étude des sons et des graphies, de travail sur la langue et son expression, le tout fortement teinté de psychologie.
 
Seize ans après, je me rappelle exactement quel fut mon premier vrai lecteur cette année-là. C’était ce grand berlaud émotif de P… qui, du dernier rang de la classe me fit une lecture parfaite en pleine autonomie et compréhension. On était le premier février.
 
J’écartai les bras avec un grand sourire et lui dis :
« Tu vois, P…, tu sais lire maintenant, tu es un grand. »
 
Il était rouge vif et arborait une banane jusqu’aux oreilles. Grand, il l’était vraiment, cet échalas. D’ailleurs, je l’ai revu à l’époque où il rentrait en fac et il mesurait pratiquement deux mètres…
 
Petit à petit, chaque semaine de nouveaux enfants rejoignaient le groupe des lecteurs et, à Pâques, il ne me restait plus que quatre élèves qui avaient encore des difficultés à lire de manière fluide.
 
******
 
Je me souviens entre autres, de K… dont le père était britannique et qui avait un mal affreux à faire la part des choses entre le Français de Maman et l’Anglais de Papa. J’avais tourné et retourné son cas dans mon esprit et essayé toutes les stratégies auxquelles j’avais pu penser. J’avais, bien sûr, reçu les parents et envoyé le gamin chez une orthophoniste.
 
Eh bien, je ne sais pas ce qui s’est passé. K… ânonnait encore péniblement des textes simples le 25 avril et le 2 mai, il savait lire de manière fluide en comprenant ce qui était écrit. J'ignore sur quel bouton j’avais appuyé mais ça marchait !
 
Il y avait aussi le cas de L… qui souffrait de troubles certainement dus à la séparation récente de ses parents. Ce petit bonhomme blond aux yeux marron n’allait pas bien et avait ramé toute l’année mais il avait finalement réussi à apprendre à lire, même si cela était encore un peu hésitant.
 
C’est peut-être ce petit garçon qui m’a laissé le souvenir le plus marquant quand, le dernier de jour d’école, il s’est amené avec une jolie petite boîte en bois rouge sur laquelle était peint un clown hilare.
 
Dans cette boîte, j’ai découvert un petit morceau de papier cartonné sur lequel était écrit un mot que l’enfant avait écrit de sa main encore hésitante : 


Pour le maître
 
Merci de m'avoir appris à écrire et à compter.
Et les mathématiques j'aimais bien les
mathématiques avec les cubes et les ardoises.
Merci de nous avoir emmenés à la forêt et à la ferme.
Maintenant je suis un grand et je sais lire.

au revoir

L...

 
On ne m'a jamais fait de plus beau cadeau. Voilà pourquoi j'aime toujours mon travail après tant d'années.


 

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VOYAGE ECLAIR CHEZ PAGNOL

Par Le Lutin d'Ecouves - 15-05-2011 20:03:27 - 7 commentaires

 

Une gare en hauteur,

 

 

 

une bonne mère,

 

 

 

une canebière,

 

 

et deux Lutins !

 

 

Bonjour aux Kikous du 13 !

 

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LES BEATLES CHEZ COUPERIN

Par Le Lutin d'Ecouves - 13-05-2011 20:51:24 - 1 commentaire

 
Coup de coeur :
 
 
Ce disque s'adresse tout d'abord aux amateurs de clavecin, merveilleux instrument qui cache ses sentiments délicats sous l'architecture complexe de la musique baroque.
 
Il s'adresse, bien sûr, aux amoureux de la musique des Beatles, phénomène unique du vingtième siècle qui n'a pas pris une ride depuis près de cinquante ans.
 
Le claveciniste et chef d'orchestre baroque suédois Anders Danman a réussi l'étonnant tour de force consistant à marier les mélodies des Beatles avec la suite pour clavecin de l'époque de François Couperin.
 
 
Ici, pas de faute de goût et pas un seul effet appuyé, il faut parfois même tendre l'oreille pour repérer les mélodies des Fab Four savamment distillées dans les deux suites du disque. Avec un parfait respect de la Suite à la Française, Danman fait s'enchaîner les allemandes, courantes et autres sarabandes dans le plus pur style XVIIIème.
 
Et les Beatles, me direz-vous ? Loin de les trahir, ce disque montre une fois de plus que la musique de Lennon-McCartney, loin d'être un phénomène daté, s'inscrit définitivement dans l'histoire de la musique occidentale.
 
Parmi les 29 pièces de l'album, je vous propose une superbe allemande brodée sur le thème de la chanson "Hey Jude" :
 
 
 
 
 

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NAGUÈRE, DES ÉCOLES - ÉPISODE 9

Par Le Lutin d'Ecouves - 11-05-2011 08:55:34 - 4 commentaires

 

Rudes Kurdes



Je ne suis resté que trois ans dans cette école en zone sensible mais ça compte pour six au niveau usure. Il fallait toujours être sur ses gardes et s’attendre à chaque instant à une explosion, comme en sport où chaque accrochage pouvait mal tourner ou comme le jour où, pendant mon inspection, deux gosses s’étaient battus devant l’inspecteur pour une simple bousculade.

Je ne pouvais pas trop compter sur les parents qui se débattaient au milieu de leur problèmes sociaux et économiques, ni sur les collègues qui  avaient bien assez à faire avec leur classe.

J’arrivais cependant à faire tourner ma boutique sans trop de bobos et je me faisais respecter par les gamins. Cela ne m’empêchait pas d’avoir parfois des sueurs froides comme avec ce grand dadais d’E… .

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Je ne savais pas trop quel âge il avait mais sur ses papiers de réfugié, il avait l’âge d’être en CM1. Il était l’aîné d’une famille kurde déjà nombreuse même si sa maman ne semblait pas avoir plus de 25 ou 26 ans.

Châtain clair, le teint pâle et de grands yeux bleus, il ne ressemblait pas vraiment à un oriental. En fait, quand ce jeune kurde me parla de la Sainte Vierge et du Christ, je m’aperçus que j’avais précisément affaire à un Assyro-Chaldéen, peuple devenu chrétien avant les Romains. Certains membres de ce peuple parlent encore l’Araméen qui fut la langue du Christ.

Ceci me fut confirmé par l’assistante sociale qui s’occupait de la famille mais tout cela passait un peu au-dessus de la tête d’E… qui n’était pas spécialement cultivé ni bon élève.

Il avait été élevé dans une région très sauvage des montagnes du Kurdistan Turc et avait vécu jusqu’ici comme le faisaient nos ancêtres il y a quelques siècles.

Il aurait pu rester là-bas mais voilà, les Kurdes ne sont pas bien vus en Turquie et si, en plus, ils sont chrétiens…

E… m’avait raconté comment les soldats de l’armée turque basés dans sa région entraient régulièrement dans les fermes pour y prendre la nourriture jusqu’à ce qu’à force de famine, les gens finissent par quitter leurs maisons pour émigrer définitivement.

Tout cela suffirait pour que je me souvienne de ce garçon mais, en fait, c’est un incident comme j’en eus quelques-uns dans cette école qui grava son prénom définitivement dans ma mémoire.

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Mes gamins étant comme des cocottes-minute, je les emmenais faire du sport chaque début d’après-midi pour relâcher un peu de vapeur.

C’était en début d’année et j’emmenais ma classe pour la première fois au gymnase. Il était de l’autre côté de la route et je n’avais pas besoin d’accompagnateur pour parcourir les deux cents mètres qui nous séparaient de l’école.

A peine avais-je installé les premiers matériels et tapis que je vis les enfants gicler comme des fusées, bondissant dans tous les sens sans que j’arrive à contrôler grand-chose. Avant même que je puisse reprendre le groupe en main, l’accident était survenu : E… avait fait une mauvaise réception et s’était mis à hurler en se tenant le bras.

Je stoppai tout et me précipitai au secours de mon Kurde. Son avant-bras faisait un Z et le diagnostic était facile à faire : double fracture radius-cubitus. Il avait des raisons de couiner le gars !

La situation : 26 gamins excités dont un éclopé et pas de téléphone. Il allait falloir ramener tout ça en bonne et due forme à l’école. 

En trois aboiements, j’avais rangé les gosses mais mon blessé piaillait toujours. Il était trop grand pour que je le porte, il allait donc devoir se porter lui-même. Je le remis debout et lui fis tenir son bras le mieux possible. Comme il braillait et que cela ne faciliterait pas les choses s’il paniquait trop, je me mis à appuyer sur la corde sensible :

« Arrête donc de pleurer ! Chez toi, les hommes ne pleurent pas quand ils se blessent ! »

Le petit berger des montagnes du Kurdistan ravala ses larmes et fit le chemin tranquillement jusqu’à l’école où je fis téléphoner aux pompiers et à la maman.

Mais voilà que la maman arriva juste avant les pompiers. Dans sa langue natale, elle commença par engueuler son gamin qui lui montrait son bras d’un air plaintif, elle retroussa ses manches et attrapa son enfant, une main sur le bras et une autre sur le poignet : elle était en train de réduire la fracture à vif, ignorant les cris de son fils. Eh oui, dans les montagnes de son pays, quand quelqu’un se cassait un bras, on n’allait pas faire deux jours de marche pour trouver un médecin, on savait soigner sur place.

Quand je la vis faire, je bondis sur mes pieds en lui demandant d’arrêter et c’est à ce moment que les pompiers arrivèrent, la maîtrisèrent et essayèrent de lui expliquer que dans ce pays de petites natures qu’est la France, on réduisait les doubles fractures sous anesthésie.

Quelques jours après, E… revint avec un joli plâtre. Un bras provisoirement en moins n’arrangea pas vraiment ses affaires au niveau scolaire. Ce n’était pas bien grave, j’avais appris avec ce genre d’élèves que dans la vie il y avait parfois des choses plus importantes que l’école.

 Enfants du Kurdistan (images d'archives)

 

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FAMILLE NOMBREUSE

Par Le Lutin d'Ecouves - 08-05-2011 20:29:28 - 7 commentaires

 
Epeire Diadème
 
 
 

Elle, c'est Madame, j'en ai déjà parlé dans un billet ancien. Nous l'avions quittée après qu'elle eut croqué son mari suite à l'accouplement.

Dans le courant de l'automne, Madame avait collé un cocon plein d’œufs aux feuilles d'un petit buis de mon jardin.

 
Cette semaine, je m'aperçois que des centaines de petites araignées ont éclos.
 
 
Elles sont minuscules et, pour le moment, se serrent les unes contre les autres. J'approche mon appareil de la petite boule que constitue la petite colonie. Au bout d'un moment, je suis repéré et les jeunes arachnides s'affolent quelque peu :
 
 
 Musique : Lennon/Mc Cartney
 
 
Une fois le calme revenu, les jeunes se regroupent pour former à nouveau une boule discrète et immobile. Cela ne durera qu'un temps car ces jeunes épeires vont bientôt émettre de très fines soies qui vont réduire encore leur très faible densité et leur servir de voile. C'est ainsi que le vent va les saisir une à une et que leur voyage va commencer.
 
Ce voyage dans les airs est appelé ballooning, il permet à la colonie de se disperser et à chaque petite araignée de commencer une nouvelle vie dans un nouveau territoire une fois la balade terminée.
 
 
 
Source balooning : University of Michigan Museum of Zoology
 
 

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LES FOLIES D'ESPAGNE 32

Par Le Lutin d'Ecouves - 07-05-2011 08:25:18 - Aucun commentaire

 

Antonio Salieri

1750-1825

 

 

 

Non, Antonio Salieri n'a pas assassiné Mozart ! Cette rumeur provient d'une nouvelle écrite par Pouchkine en 1830 qui fut reprise par Pierre Shaffer dans sa pièce "Amadeus" dont Milos Forman tira un film éponyme en 1984. 

Cette rumeur, on la retrouve encore de nos jours et on la retrouvera certainement encore longtemps.

Tout cela est fort dommageable pour ce compositeur italien qui étudia très jeune à Venise pour ensuite émigrer à Vienne où il se lia d'amitié avec Gluck et Haydn.

Auteur d'une quarantaine d'opéras et de diverses autres partitions symphoniques et de musique de chambre, il fut un personnage important de la vie musicale viennoise et il eut de nombreux élèves tels que  Beethoven, Schubert, Liszt (alors âgé de 11-12 ans) et même Franz Xaver Mozart, le plus jeune fils de Wolfgang Amadeus.

Salieri eut une vie professionnelle tellement remplie qu'il lui arriva d'être obligé de refuser la composition d'opéras par manque de temps. C'est ainsi que les livrets de "Cosi fan tutte" et de la "Clemenza di Tito" qui lui furent d'abord proposés par Da Ponte échurent ensuite à Mozart qui en fit les opéras que tout le monde connaît.

Cela n'empêcha pas Salieri de reconnaître le génie de Mozart à l'instar de Haydn et il fut une des rares personnes présentes à son enterrement, s'évertuant ensuite à faire connaître la musique de son défunt collègue.

Les "Variazioni sull'aria La Follia di Spagna" de Salieri (1815) sont exceptionnelles à plus d'un titre, d'abord par leur taille (26 variations sur presque 18 minutes), ensuite par la richesse et l'ampleur de l'orchestration et enfin par la modernité du style qui appartient plus au XIXème de Beethoven qu'à l'époque classique de Mozart. En voici un large extrait :

 

 
 
 
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SOUS LE SIGNE DE VENUS

Par Le Lutin d'Ecouves - 04-05-2011 15:23:00 - Aucun commentaire

 

 

 

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