KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Décembre 2008
Le Lutin d'Ecouves

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Archives Décembre 2008

UNE DERNIERE BLAGUE POUR 2008

Par Le Lutin d'Ecouves - 31-12-2008 14:42:41 - 8 commentaires

Rions avec l'informatique
 
 
 
 
Dans le monde, il y a 10 sortes de gens : Ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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MIKE BRANT M'A TUER

Par Le Lutin d'Ecouves - 29-12-2008 14:45:06 - 12 commentaires

Mike Brant m’a tuer (ou presque)
Désolé pour l’orthographe

 

1973, année du bon goût

J’avais dix-sept ans et j’arborais une coupe de cheveux qui aurait pu me faire embaucher comme roadie chez Magma.   
 
Alors que j’avais un look à coucher avec la petite sœur de Janis Joplin, je n’avais rien trouvé de mieux que de sortir  avec une fille qui faisait partie d’une bande de minets qui écoutaient du Claude François vissés dans leurs futals à poutre apparente surmontés de leurs pulls trop courts reproduisant le motif en losange de l’huile Lesieur.
 
Mes copains ne comprenaient pas pourquoi un gars aussi cool que moi, en jean's troués et treillis des surplus de l’armée sortait avec ce genre de fille. Ils ne connaissaient pas mes vraies motivations : Marie-Thérèse avait de beaux yeux verts et une grosse paire de seins.
 
A cette époque, il y avait déjà la pilule et pas encore le SIDA ; ça aurait dû être la fête du sexe. Eh bien non, les filles n’étaient pas plus faciles qu’en 1940 et elles avaient des mères qui veillaient sur leur virginité. Et celle de Marithé  était du genre Pitbull. Ma copine, j’avais un mal d’enfer à la voir et c’était la plupart du temps dans des lieux publics, au milieu des copains et toujours l’après-midi.
 
Un jour, pourtant, Marie-Thérèse m’annonça que nous allions pouvoir passer une soirée ensemble. En effet, elle avait pu enfin avoir une permission exceptionnelle pour assister à un concert de Mike Brant qui devait avoir lieu prochainement au Parc des Expositions.

Horreur !  Qu’allaient penser de moi les copains ? Qu’allait dire de moi mon amie Josette qui m’avait fait découvrir Jethro Tull et les premiers albums de Pink Floyd ? Tant pis, une soirée en amoureux, ça n’a pas de prix !

J’avais rendez-vous à l’entrée du Parc Expo car il n’était pas question de me pointer chez Cerbère avec ma dégaine de hippie au rabais. De toute façon, Marithé avait prévu de faire une bouffe avec ses copines et de me rejoindre ensuite au concert.
 
Une fois arrivé sur place, je décidai d’aller attendre à l’intérieur, histoire de ne pas trop cailler dehors. Marithé n’arrivait pas… le concert commença et je vis avec horreur Mike Brant, le vrai, se mettre à chanter ses roucoulantes propres à faire exploser les ovaires de n’importe quelle midinette. Le gars était plutôt beau mec et semblait assez sympa mais il représentait tout ce que j’abhorrais en musique. C’était pire que d’écouter de l’accordéon musette, pire que Georges Jouvin et sa trompette d’or !
 
Marie-Thérèse n’arrivant toujours pas, je quittai la salle au bout d’une heure, la soirée se terminant par un  bal populaire. Too much pour moi !
 
Alors que j’allais enfourcher mon solex pour regagner mes pénates, je tombai sur Marithé et sa bande qui arrivaient de leur bouffe qui avait tourné en eau de boudin. Des gars étaient venus avec des bouteilles et les filles étaient bourrées. Marithé, qui n’avait pas l’habitude de l’alcool, me regardait de cet œil vitreux que je ne revis que des années plus tard dans le regard de l’inspecteur Derrick.
 
Le concert, c’était cramé, le bal, il aurait fallu que les filles tiennent debout. Il ne nous restait plus qu’à finir la soirée dans les bagnoles des copains qui avaient véhiculé la viande saoule.
 
C’est ainsi que je me suis retrouvé à l’arrière d’une 4 L avec ma petite amie. Comme à l’avant, sa copine Anita se faisait  tripoter sévère par son amoureux, je ne trouvai rien de mieux à faire que de m’attaquer au Playtex de Marie-Thérèse, découvrant ainsi le fait que métallurgie et sous-vêtements avaient des choses en commun.
 
Je sentais bien que Marithé n’était pas dans son assiette, ne serait-ce qu’au niveau de l’haleine. J’avais l’impression de rouler des pelles à une vésicule biliaire.
 
Arriva ce qui devait arriver, la pauvre ouvrit précipitamment la portière de la voiture et vomit ses tripes sur le sol du parking. Galoches et tripotages étaient finis, il fallait ramener la malade à la maison. Le copain d’Anita s’essuya les mains et prit le volant. Je regardai la voiture s’éloigner juché sur mon solex. J’avais l’air d’un con.
 
J’avais puisé dans mon maigre argent de poche pour assister à un tour de chant d’un artiste que je détestais presque autant que Sheila et Ringo et j’avais continué cette soirée de merde en tripotant une fille raide pétée, la classe !
 
Laisse les gondoles à Veniiise !
 
Pas question de raconter cette aventure de nase aux copains. J’avais trop la honte !
 
Marie-Thérèse eut le bon goût de me larguer quelques semaines plus tard. Elle s’était aperçue avant moi que je lui allais aussi bien qu’une paire de pompes à une sirène.
 
Deux ans plus tard, Mike Brant, tomba du sixième étage d’un immeuble parisien. Je jure que je n’y étais pour rien.





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LES FEMMES EPISODE 12

Par Le Lutin d'Ecouves - 27-12-2008 20:10:25 - 4 commentaires

Pour ce douzième billet sur les génies féminins de la musique j'ai choisi celle qui était la plus vraie et la plus émouvante de sa génération :

Janis Joplin

Née en 1943 à Port Arthur (Texas), Janis est élevée au biberon du blues noir américain, ce qui déterminera les orientations musicales de sa trop courte carrière.

Après des études avortées à Austin, elle quitte le Texas en stop pour se rendre à San Francisco qui connaît les premières manifestations du mouvement hippie. Elle a tout juste 20 ans.

Plongée dans le mouvement hippie californien, Janis y découvre une formidable liberté de penser et de s'exprimer mais aussi une extraordinaire liberté sexuelle qui sera l'initiatrice des modernes mouvements de libération de la femme ainsi que des homosexuels. Janis exprimera sa conception très libre de la sexualité dans sa chanson "One night stand" dans laquelle elle raconte ses aventures d'une soirée avec des jeunes filles ou des hommes de passage (connus ou pas).

Embauchée en 1966 par le groupe Big Brother and the Holding Company, Janis connaît le succès assez rapidement grâce à l'album "Cheap Thrills"  (1968) qui révèle la puissante voix blues de la jeune femme.

Pochette de Robert Crumb

La bande de bûcherons du Big Brother ne convenait pas au talent de Janis et elle forme son propre groupe, le Kozmic Blues Band avec lequel elle enregistre l'album "Kozmic Blues" en 1969. Le groupe se sépare rapidement et Janis forme alors le Full Tilt Boogie Band.

Janis a enfin trouvé le groupe qui lui convenait ; ils commencent à tourner, jouant les nouvelles chansons qui formeront l'essentiel de leur unique album : "Pearl" (sorti en 1971).

Depuis longtemps, Janis consomme des quantités effarantes d'amphétamines et d'alcool mais aussi d'héroïne. Début 1970, elle débute une cure de désintoxication au Brésil mais elle rechute dès son retour aux Etats-unis.

C'est sous l'influence des drogues mais en pleine possession de ses moyens expressifs et vocaux que Pearl, comme on l'appelle désormais, enregistre son chef d'oeuvre ultime.

Ce disque dont chaque chanson est un cri, Janis ne l'entendra pas. Le 4 octobre 1970, alors qu'elle s'apprêtait à enregistrer les paroles de "Buried alive in the blues", un morceau de Nick Gravenites, Janis est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne dans sa chambre d'hôtelElle avait 27 ans.

Get it while you can , 25 juin 1970

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BLAGUE DE NOEL

Par Le Lutin d'Ecouves - 24-12-2008 19:16:17 - 7 commentaires

 

Le Khanard a ouvert les hostilités. Il n'y a pas de raison que le Lutin ne s'y mette pas aussi :

 

 

Deux gamins discutent dans la cour de récré :
- T'as demandé quoi pour Noël ?

- Une Wii Sports ; avec ça je peux faire du tennis, du bowling et du golf.Et toi t'as demandé quoi ?

- Un Tampax
- C'est quoi ça ?
- J'ai vu ça à la télé... apparemment avec ça tu peux faire du cheval, de la gym, du vélo...

 


 

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MERCI PERE NOEL

Par Le Lutin d'Ecouves - 23-12-2008 17:00:18 - 6 commentaires

Avertissement
 

Ce billet entaché de mauvaise foi lutinesque est déconseillé aux âmes pures et sensibles, je pense particulièrement à Benos et Grandware. Si vous faites partie de cette catégorie, je vous renvoie à mon précédent billet plus politiquement correct quoique un peu Lutin:ICI.

En plus, ce billet n'est même pas marrant, alors vous avez raison de passer votre chemin.

 

Merci Père Noël de ne pas exister

 

Enfant, j'avais un travers assez courant chez les mioches, je croyais les adultes sans restriction. Donc, pour moi, le Père Noël existait bel et bien puisque les adultes affirmaient qu'il visitait les foyers chaque soir de Noël. 

Cela dit, le jour où il fallut que je m'asseye sur ses genoux devant le Prisunic d'Alençon un soir de décembre 1959, je n'en menais pas large. Sur la photo noir et blanc qui fut faite à l'occasion, je m'en souviens encore, mes grands yeux noirs (j'ai bien changé) reflètent plus que de la perplexité. Serait-ce de la méfiance ?

J'ai remarqué que jusqu'à un certain âge, les enfants se méfient du gros bonhomme rouge, et je pense que c'est l'instinct qui parle. Plus tard, vers quatre ans, les gosses (certainement formatés par un ou deux ans d'école) deviennent de meilleurs consommateurs et se mettent à apprécier le symbole de la société consumériste qu'est le Père Noël.

 Doté d'une mémoire anormale (une vraie malédiction), je me souviens encore de ces soirées de Noël lors desquelles l'attente des cadeaux me mettait en transes. Nous mangions généralement en famille et je me mettais assez rapidement à sommeiller la tête sur les genoux de ma mère. Mon esprit était obnubilé par ces cadeaux que je devais découvrir en me réveillant le lendemain matin. J'apprenais l'avidité. 
 
Même si, à cette époque, les enfants n'avaient pas autant de cadeaux, la situation de mon père en Indochine puis en Algérie permettait à mes parents d'avoir les moyens de me payer autre chose que des oranges. J'adorais les armes et je me souviens d'arcs, de carabines à flèches et même d'une winchester à amorces qui évacuait ses douilles en plastique quand on la réarmait comme le faisait Steve Mc Queen dans "Au nom de la Loi". Mon bonheur d'alors, je m'en souviens et je n'ai jamais interdit à mon fils d'avoir des armes comme jouets.
 
Bizarrement, à partir du moment où j'ai découvert la sexualité, je me suis totalement désintéressé des armes. Je me demande bien pourquoi...
 

Le temps passa et je rentrai enfin à l'école. Ce fut  à une époque troublée que j'appris que le Père Noël n'existait pas. On était à la fin de la guerre d'Algérie et personne ne semblait plus croire à la magie. Je me souviens à cette époque de patrouilles armées circulant dans la ville d'Alençon et saluant mon père alors que nous allions manger chez ma grand-mère.

Cette révélation de la non-existence d'un personnage dont la véracité était pourtant attestée par les adultes qui étaient pour moi des êtres parfaits fut un choc. Je me suis senti floué. On m'avait menti; ceux-là mêmes qui m'avaient, à juste titre, inculqué la détestation du mensonge. J'étais vexé et humilié rétrospectivement à l'idée de mon attitude naïve et crédule face à des adultes attendris et complices. 

Mes facultés d'analyse encore réduites ne me permettaient pas de mettre des mots là-dessus mais un sentiment diffus s'était installé : je m'étais fait avoir. Le Père Noël n'existait pas et je m'étais assis sur les genoux de n'importe qui. Ça fiche la trouille...

La machine sociale étant bien huilée, ce fut à cette époque que je commençais à suivre les cours de catéchisme. Le Père Noël était censé servir d'école maternelle de la croyance ; il était ensuite relayé par la religion. Je suis né dans une société cohérente.

Pour moi, cela a marché. Je me suis mis à croire à nouveau à tout ce que l'on me disait, ignorant que la mort symbolique du Père Noël avait semé dans mes neurones la graine délétère de ce qui allait me mener jusqu'à (horreur !) l'athéisme.

Ce fut à l'âge de quatorze ans, à l'occasion du décès d'un proche , que je me suis mis à me poser des questions plus précises sur la vie après la mort, le Paradis, l'Enfer et tout le tintouin. Et là, quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater que les adultes n'avaient pas d'idées bien arrêtées là-dessus. Si ça se trouve, les anges et les nuages c'était du flan !

A ce moment précis, le Père Noël et sa supercherie vinrent à mon secours.  La graine du doute avait fini par germer après toutes ces années. Je réalisai qu'on s'était une fois de plus moqué de moi. L'édifice s'effondra brutalement.

S'il n'y avait pas déjà eu l'affaire du Père Noël, je me serais accommodé de la croyance bancale et diffuse commune à la majorité de mon entourage, mais cette deuxième trahison fut la goutte d'eau qui fit déborder le bénitier. Je devins un adolescent perturbé et imprévisible et je décidai de me laisser pousser les cheveux. On était en 1970.

Un éclair de lucidité fit que je n'en voulus absolument pas à mes parents. Ils n'étaient pas responsables mais plutôt victimes du système.

J'ai quitté l'adolescence aux alentours de trente ans. Mes merveilleux enfants m'ont beaucoup aidé pour ce faire. Je n'ai jamais eu le coeur de leur mentir pour quoi que ce soit, même si la vérité est parfois cruelle. Ils n'ont donc jamais cru au Père Noël et ne s'en sont pas trop plaints. Ils ont, bien sûr, eu droit à la lecture de nombreux contes de Noël dès leur plus jeune âge. Ils savaient simplement qu'il s'agissait de fiction.

Cela ne les a pas empêchés d'avoir des beaux Noëls  car je n'ai jamais été sectaire et il serait stupide de rejeter ce qu'il y a de bon chez les autres sous prétexte qu'on ne partage pas leurs idées.

Quant au Père Noël, je ne lui en voulus pas car il m'avait permis de comprendre que quitter l'enfance c'était avant tout penser par soi-même. C'est pourquoi je lui dis : Merci Père Noël !

 

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LA MAGIE DE NOEL

Par Le Lutin d'Ecouves - 21-12-2008 10:29:10 - 12 commentaires

Voici venir Noël et sa magie incomparable !
 
 
Il est temps de bien fourrer sa dinde.
 
 
 
C'est le moment de sortir les bonnes bouteilles.
 

 
Il ne reste plus qu'à espérer que
le père Noël n'ait pas de retard...
 
...et que chacun reçoive son cadeau.
 
 
Le Lutin d'Ecouves vous souhaite de :

 
 

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UN PEU DE PEDAGOGIE

Par Le Lutin d'Ecouves - 18-12-2008 19:57:11 - 19 commentaires

La pédagogie moderne en quatre étapes
 
 
 
 
 
 Etape 1  : Ne t'en fais pas, tu vas y arriver !
 
 
 
Etape 2 : Il faudrait songer à te mettre à travailler !
 
 
 
Etape 3 : Mais tu va bosser fainéant !
 
 
 
Etape 4 : Si tu t'étais un peu fatigué, on n'en serait pas arrivé là !

 

 

 

 

J'adore faire du mal aux canards !!! 

 

 

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HOMMAGE A DERRICK

Par Le Lutin d'Ecouves - 17-12-2008 09:14:55 - 6 commentaires

Gross malheur !
 
 
 
L'inspecteur Derrick vient de mourir, le monde de la culture se doit de rendre un hommage vibrant à celui qui fut le Kant des après-midis du service public, que dis-je... le Nietzsche transcendant de la conception Zen de la vacuité superfétatoire.
Citons Le Lutin D'Ecouves dans un de ses billets (ICI) à la poutrance fulguratoire dont il a le secret :
...J'aime aussi l'inspecteur Derrick avec son regard de poisson décédé. Pour moi c'est le must de la télé, l'épure parfaite de la vacuité dont l'esprit de l'homme fatigué a besoin. Derrick, c'est le trou noir, le délire quantique en vraies couleurs délavées made in Bavaria. Derrick, c'est comme la bière allemande : ça n'a pas de goût, tu la bois, tu la pisses et ça te nettoie bien l'intérieur.
 
L'inspecteur Derrick s'appelait en réalité Horst Tappert mais ce que beaucoup ignorent c'est que l'acteur avait changé son prénom.
En fait, Derrick était né sous le nom de Gross Tappert mais une série de brimades à l'école puis lors de son service militaire dans la Wehrmacht l'avaient décidé à trouver un autre prénom.
 
En tant qu'admirateur inconditionnel du groupe Français Magma, il avait adopté le viril prénom de Horst en écoutant l'album"Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh" dont voici quelques paroles :

HORST FUR DEHN STEHKEN WEST
HORST ZI WEHR DUNT DA HERTZ
HORST DA FELT DOS FUNKEHR
HORST ZEBEHN DE GEUSTAAH
...

 

N'oublions pas l'indispensable bras droit de Derrick Harry Klein ainsi nommé parce qu'il était petit. Il fut présent dès le premier épisode et prit des cheveux blancs et du poids avec son patron tout au long des 281 épisodes de la série.

En pleine action

Derrick ne fut pas seulement une série télévisée mais aussi un dessin animé humoristique qui suit l'enquête de l'inspecteur Stefan Derrick et  de son adjoint Harry Klein dans les coulisses du concours de l'Eurovision, où morts suspectes et goûts de chiottes se tirent la bourre.
Détail amusant: les comédiens Horst Tappert et Fritz Wepper (les vrais acteurs de la série!) ont accepté de doubler le film...

 

Le véritable portée culturelle de Derrick n'a pas échappé aux intellectuels les plus pointus, férus d'analyse sociétale tels que Le Lutin d'Ecouves déjà cité ainsi que son alter ego Umberto Eco, l'auteur bien connu du "Nom de la Rose" qui, dans son ouvrage "Derrick oder Die Leidenschaft für das Mittelmaß", a su montrer que la pensée de Derrick a permis à l'Allemagne de se forger une nouvelle identité et qu'à travers cela, l'Europe pourra continuer d'assumer sa singularité dans le concert culturel mondial.

Cher Derrick, il est temps de te dire adieu avec une pointe de tristesse dans la voix mais aussi avec espoir et reconnaissance car ton passage en ce monde ne fut pas vain et les graines que tu as semées dépassent largement les frontières du pays de Bach et de Goethe. Merci Inspecteur.

En bonus : La version Heavy Metal du générique de Derrick :

 

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LE LUTIN EN A À SÉES

Par Le Lutin d'Ecouves - 15-12-2008 21:12:56 - 2 commentaires

Pluie, vent, froid et course à pied : Si vous n'avez pas peur d'être décoiffé, allez voir le récit météo de la course de la Foire aux Dindes :
ICI

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L'EMPREINTE DE LA DIGITALE

Par Le Lutin d'Ecouves - 14-12-2008 16:20:53 - 4 commentaires

Quatorze décembre
 
Hier, nous courions un 10 km à Sées et le ciel avait déversé sur nous toute sa mauvaise humeur. Froid, vent, pluie, rien ne nous a été épargné.
 
Cela ne nous a pas empêché de repartir le lendemain matin à l'assaut de nos chères collines d'Ecouves pendant près de deux heures dans une forêt ruisselante mais apaisée.
 
La Nature, sans doute un peu honteuse du traitement qu'elle nous avait fait subir la veille, avait décidé de nous offrir un petit cadeau, que dis-je, un petit miracle au détour d'un sentier :
 
La digitale pourpre, ou Digitalis purpurea, plante commune, bisannuelle ou vivace , réputée pour sa toxicité, appartenant à la famille des Scrophulariacées, se développe le plus souvent sur des sols frais et pauvres en calcaire, le long des chemins, des routes, en lisière de bois et sur les talus.La digitale qui, chaque année repart du pied, fleurit de juin à septembre mais uniquement à partir de sa seconde année d’existence.

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