Par Le Lutin d'Ecouves - 29-07-2022 19:29:28 - 6 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 14-11-2020 11:47:54 - 9 commentaires
13 novembre 2020
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Bonjour Lutin ! |
La mante religieuse est un insecte plutôt méditerranéen qui s'est longtemps contenté de vivre au sud de la Loire. Depuis quelques années, j'en vois effectivement dans notre campagne normande mais en petite quantité. Ce n'est que l'année dernière que j'ai enfin pu photographier une femelle de 7 à 8 cm de long dans mon jardin d'Alençon.
Je ne m'attendais pas à tomber sur ce mâle (5 à 6 cm) en plein milieu du mois de novembre alors que jusqu'il y a peu, cette espèce était rare en Normandie a fortiori si tard dans l'année. M'ayant détecté et intrigué par le bruit de l'appareil photo, il s'est immobilisé, pensant être en sécurité s'il ne bougeait pas.
Il m'a fallu monter la sensibilité jusqu'à 800 ISO pour obtenir un cliché avec suffisamment de profondeur de champ. En ces temps de punition où l'on nous prive des prés et des forêts*, l'irruption de cette vie improbable fait un bien fou.
*Les 15 000 ha de la forêt d'Ecouves sont actuellement interdits aux lutins. Les seuls à être autorisés à s'y promener par décision préfectorale sont les chasseurs (à fusil, pas à courre), il faut dire que les munitions et l’alcool font partie des produits essentiels encore en vente. Pour l'alcool, je ne vais pas trop me plaindre...
CENT MÈTRES CARRÉS : MES AUTRES INSECTES
Par Le Lutin d'Ecouves - 08-10-2020 10:22:04 - 5 commentaires
Cette série de billets a pour but de faire un catalogue forcément incomplet des arachnides et insectes photographiés par mes soins dans mon petit jardin urbain d'Alençon de seulement 100 m². J'avais déjà commis un billet en 2017 mais je m'étais arrêté à 100 spécimens alors que chaque année m'apporte de nouvelles surprises ; de plus, ce billet ne comportait que des photos. Ce petit hobby scientifique m'a beaucoup appris, entre autres que, pour qui sait regarder, la beauté de la nature est infinie. J'estime l'identification des espèces exacte à 95%. Que les spécialistes pardonnent mes éventuelles erreurs et qu'ils m'en fassent part que je les rectifie. (Mise à jour du 21 avril 2021)
Odonates
Les odonates sont un ordre qui compte les demoiselles et les libellules dans ses rangs. Ce sont de puissants prédateurs et leurs larves ne sont pas en reste. Ces larves ont la particularité d'être toutes aquatiques c'est pourquoi on trouve ces animaux à proximité des étangs et cours d'eau. Mon jardin est cependant assez éloigné de la Sarthe et de sa zone humide, à 1 km à vol d'oiseau, et je ne sais pas très bien ce que font ces insectes dans mon jardin. Peut-être une pause entre deux plans d'eau... Une chose est sûre : ils ne font qu'y passer car leur présence est toujours brève.
Libellula depressa
La libellule déprimée n'a aucun problème psychologique, son nom provient d'un terme latin qui veut dire aplati car son abdomen est effectivement assez plat. C'est une assez grosse libellule et le dimorphisme sexuel est très visible, alors que les mâles sont bleus, les femelles sont jaunes. Les larves chassent dans les points d'eau où elles ont éclos, cela peut être de simples mares pour cette espèce. Le stade larvaire dure deux ans. Au moment de se métamorphoser, les larves grimpent sur une plante ou une pierre où elles sèchent avant de quitter leur ancienne peau. Les adultes se nourrissent de moucherons ou autres insectes capturés en plein vol.
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Cette femelle de sympétrum rayé est certainement très jeune car au bout de quelques temps, elle deviendra nettement plus brune alors que le mâle est franchement rouge. Leurs mœurs ainsi que celles de leurs larves sont semblables à celles des autres libellules.
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Reconnaissable à ses pattes noires, ce sympétrum rouge-sang mâle possède une couleur encore peu intense, ce qui indique son jeune âge (la femelle est jaune). Son comportement peu réactif comme celui des autres libellules observées laisse à penser que mon jardin est une étape dans laquelle ces insectes sèchent tranquillement avant d'aller rejoindre une zone humide.
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L'agrion de Mercure est une demoiselle dont le mâle est franchement bleu alors que la femelle présentée ici est d'une couleur plus discrète. Cette espèce, sans être rare est cependant considérée en danger de disparition sur notre territoire. Les demoiselles, comme les libellules se nourrissent d'insectes volants et leurs larves sont aussi aquatiques et carnivores.
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Ischnura elegans
L'agrion élégant est une petite demoiselle très courante identifiable grâce à sa tache bleue au bout de l'abdomen. Les mâles sont noir et bleu alors que les femelles peuvent présenter trois types : bleu, brun-verdâtre ou à thorax rose.
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Orthoptères
Les orthoptères sont un ordre d'insectes comportant essentiellement les sauterelles, criquets et grillons. De grillons, je n'en ai malheureusement point dans mon jardin, ces animaux se font rares alors qu'ils étaient si fréquents dans mon enfance. J'aimais bien en ce temps les chatouiller dans leur trou avec une longue herbe pour les faire sortir... Ces insectes sont tous à métamorphose incomplète, c'est à dire qu'un immature ayant la forme de l'adulte sort de l’œuf et passe généralement par cinq stades avant d'atteindre la taille adulte.
La Leptophye ponctuée ou petite sauterelle verte est très commune dans nos jardins (où elle se nourrit de feuilles diverses) même si elle n'est pas si facile à voir. Son corps est couvert de petits points rouges et ses antennes sont nettement plus longues que son corps. La femelle possède une tarière en forme de couteau, n'ayez crainte cela ne coupe pas mais sert à pondre. Le mâle est facile à distinguer car il ne présente pas cet organe et possède quelques autres petites différences comme on peut le voir :
Leptophyes punctatissima (mâle) |
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En ce qui concerne les criquets (antennes courtes), j'ai mis beaucoup de temps à les identifier (la couleur n'est pas toujours un critère) et je remercie les sites Aramel et Quel est cet animal pour leur aide.
La reproduction des criquets se fait en début d’automne par un accouplement assez classique donnant lieu à la ponte des œufs dans le sol, juste quelques jours après la fécondation. Pour ce faire, ils enfoncent leur abdomen dans la terre et les œufs y sont enserrés dans une membrane rigide appelée oothèque où ils resteront tout l’hiver avant d’éclore au printemps qui suit (source : Le Monde.fr).
Les criquets sont des végétariens assez éclectiques et, dans nos régions, ils ne sont jamais assez nombreux pour se révéler ravageurs comme certaines espèces peuvent l'être en Afrique.
Ces insectes se font généralement discrets chez moi mais ils ont la particularité d'aimer le muret de la terrasse du jardin les soirs d'été. C'est là que j'ai pu tirer le portrait de quelques espèces:
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Dermaptères
Forficula auricularia
Les dermaptères sont un petit ordre comprenant essentiellement les forficules ou "perce-oreilles". Si l'animal peut se délecter de fruits à noyaux (pêches, prunes, abricots), il fait généralement peu de dégâts et peut même se révéler utile car c'est aussi un mangeur de pucerons. Ses organes en forme de pince appelés cerques lui servent à la défense mais sont peu efficaces. La femelle pond des œufs sur lesquels elle veille ainsi que sur les jeunes larves, comportement assez rare chez les insectes non-sociaux. Le développement se fait par stades sans métamorphose.
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Neuroptères
Chrysopa perla
Les neuroptères sont des insectes à métamorphose complète possédant des ailes membraneuses (chrysopes, fourmilions). Ce sont des espèces à la vie courte (quelques jours pour les adultes). Chrysopa perla (neuroptère aux mœurs plutôt nocturnes) est appelée "lion des pucerons" car sa larve est un gros mangeur de pucerons, ce qui en fait un bon auxiliaire dans la lutte biologique d'autant plus qu'une femelle peut pondre jusqu'à 700 œufs. Les adultes étant des proies faciles pour les prédateurs volants (principalement les chauves-souris), la population de chrysopes reste toujours d'une taille raisonnable.
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Blattidés
Ectobius vinzi (stade larvaire)
Les blattes ou cafards sont des animaux peu aimés alors que les espèces du jardin sont totalement inoffensives et ne pénètrent dans la maison que par accident. Ce sont des insectes omnivores, excellents nettoyeurs qui se nourrissent de débris divers du jardin, jouant un rôle bénéfique dans son entretien. Ectobius vinzi présente une bande blanche lors de son stade larvaire puis devient d'une couleur jaune ou brune plus uniforme à l'âge adulte.
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Mantidés
Les mantidés en France sont surtout des empuses (diablotins) et des mantes religieuses, insectes méridionaux. Jusqu'à mon âge adulte, je n'ai jamais vu de mantes au nord de la Loire et puis, elles sont apparues petit à petit dans nos campagnes jusqu'à devenir familières en Normandie bien que moyennement fréquentes. La mante religieuse doit son nom à ses pattes avant repliées qui lui donnent l'attitude d'un orant. C'est un grand insecte (la femelle atteint 7,5 cm) dont les pattes avant sont de véritables armes qu'elle projette en avant pour harponner les proies qui passent à sa portée. La mante femelle est facilement cannibale et, à la fin de l'accouplement, elle n'hésite pas à boulotter le mâle, plus petit, mais cela n'est pas systématique et parfois le mâle arrive à s'échapper s'il est assez vif et a de la place. En captivité, son sort est malheureusement scellé du fait de la promiscuité d'avec sa promise. La mante n'est pas toujours d'un beau vert comme ce spécimen posé sur le mur de mon jardin, elle peut aussi être brune. Ce sont des animaux à métamorphose incomplète comme les orthoptères dont elles sont assez proches morphologiquement.
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Odonates, Orthoptères, Dermaptères, Neuroptères, Blattidés, Mantidés
CENT MÈTRES CARRÉS : MES HÉMIPTÈRES (II)
Par Le Lutin d'Ecouves - 10-08-2020 19:54:18 - 3 commentaires
Cette série de billets a pour but de faire un catalogue forcément incomplet des arachnides et insectes photographiés par mes soins dans mon petit jardin urbain d'Alençon de seulement 100 m². J'avais déjà commis un billet en 2017 mais je m'étais arrêté à 100 spécimens alors que chaque année m'apporte de nouvelles surprises ; de plus, ce billet ne comportait que des photos. Ce petit hobby scientifique m'a beaucoup appris, entre autres que, pour qui sait regarder, la beauté de la nature est infinie. J'estime l'identification des espèces exacte à 95%. Que les spécialistes pardonnent mes éventuelles erreurs et qu'ils m'en fassent part que je les rectifie.
Hémiptères (2ème partie)
La punaise commune est une espèce éclectique qui se nourrit de graines d'un tas de plantes diverses. Elle affectionne le bois pour hiverner et peut ainsi se retrouver dans le bois de chauffage mais, rassurez-vous, elle ne fera pas de dégâts chez vous. La femelle pond ses œufs sur le sol dans des débris végétaux, les larves qui en sortent se débrouilleront toutes seules.
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Le pyrrhocorre est plus connu sous le nom de gendarme. C'est une punaise totalement inoffensive et pour une fois inodore. Même si sa présence en grand nombre peut inquiéter, ce n'est nullement un ravageur, il se contente de piquer certaines plantes comme le tilleul ou la rose trémière pour en sucer le suc, ne laissant pas de traces de dégâts. Il est même utile au jardin en le débarrassant d'un tas de débris en se nourrissant de cadavres d'insectes morts dont il accélère la décomposition en en pompant l'intérieur. Le gendarme n'est pas timide et il montre sa belle livrée rouge et noire à qui le veut, indiquant par là qu'il est immangeable. L'accouplement en opposition des gendarmes peut durer jusqu'à 24 heures et il n'est pas rare de voir les gendarmes circuler en couple, l'un tractant l'autre.
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Lygus pratensis
Cercopis vulnerata
La cicadelle écumeuse est appelée ainsi car ses larves, pour se protéger, émettent une sorte de crachat spumeux autour de leur corps pour se cacher des prédateurs et de la chaleur. On appelle cela des "crachats de coucou" communs aux cicadomorphes.
Bien que cette cicadelle soit aussi appelée cercope de l'aulne, cette espèce vit sur de nombreuses espèces d'arbres, arbustes et buissons dont elle suce la sève des feuilles ou des tiges.
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Macrosiphum euphorbiae
Identifier un puceron (900 espèces rien qu'en France) n'est pas tâche facile mais je peux raisonnablement penser avoir affaire à cette espèce de grand puceron d'origine américaine vert (parfois rose) polyphage capable de s'attaquer à la pomme de terre mais aussi aux betteraves, choux, aubergines, diverses fleurs et pour tout dire à 200 espèces différentes de plantes auxquelles il injecte diverses maladies car il est en plus porteur de virus. Les pucerons ont la particularité d'être tous des femelles qui se reproduisent par parthénogenèse : La première génération de la saison est ailée, ce qui lui permet d'investir une plante sur laquelle elle donne immédiatement naissance à des petits tout faits. Ces petits dépourvus d'ailes atteignent la taille adulte en cinq à huit jours ; dès la naissance ils se mettent avec leur rostre à pomper la sève de la plante tout en développant la prochaine génération dans leur abdomen. En fait, le puceron passe son temps à pomper sa plante hôte comme un shadok jusqu'à ce que celle-ci se dessèche. A ce moment, les pucerons sans ailes se mettent à produire des petits pucerons ailés qui vont émigrer quelques jours après sur une nouvelle plante hôte bien juteuse, laissant la génération précédente agoniser dans le désert...
(source principale : La Hulotte)
Mise à jour du 2 août 2021
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CENT MÈTRES CARRÉS : MES HÉMIPTÈRES (I)
Par Le Lutin d'Ecouves - 16-07-2020 12:24:47 - 4 commentaires
Cette série de billets a pour but de faire un catalogue forcément incomplet des arachnides et insectes photographiés par mes soins dans mon petit jardin urbain d'Alençon de seulement 100 m². J'avais déjà commis un billet en 2017 mais je m'étais arrêté à 100 spécimens alors que chaque année m'apporte de nouvelles surprises ; de plus, ce billet ne comportait que des photos. Ce petit hobby scientifique m'a beaucoup appris, entre autres que, pour qui sait regarder, la beauté de la nature est infinie. J'estime l'identification des espèces exacte à 95%. Que les spécialistes pardonnent mes éventuelles erreurs et qu'ils m'en fassent part que je les rectifie.
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CENT MÈTRES CARRÉS : MES DIPTÈRES (III)
Par Le Lutin d'Ecouves - 10-06-2020 18:34:18 - 3 commentaires
Conops vitellinus
Autre conopidé, celui-ci ne se gêne pas pour imiter la guêpe à l'instar de certains syrphes. Celui-ci est très peu renseigné et j'ai mis du temps à l'identifier. Ce que l'on sait sur lui, c'est qu'il parasite un hyménoptère du type guêpe, bourdon ou osmie.
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Visible de mars à août, ce conopidé a un moment été envisagé pour la lutte biologique car il pond ses œufs indifféremment sur l'abdomen du frelon européen et asiatique et en limite ainsi la population puisque les larves de conopidé finissent par tuer leur hôte. Malheureusement, cette espèce n'est pas difficile et elle parasite aussi les bourdons et les guêpes donc son élevage apporterait de nouveaux déséquilibres.
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CENT MÈTRES CARRÉS : MES DIPTÈRES (II)
Par Le Lutin d'Ecouves - 15-05-2020 11:20:09 - 1 commentaire
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CENT MÈTRES CARRÉS : MES DIPTÈRES (I)
Par Le Lutin d'Ecouves - 05-05-2020 18:11:38 - 5 commentaires
Xylota segnis
La xylote indolente m'a demandé bien des efforts pour son identification et j'ai dû recourir à l'aide du site Quel est cet animal. Ce petit syrphe se balade volontiers sur les feuilles où elle mange les grains de pollen ou "suce" les pucerons qu'elle peut trouver, ceux-ci regorgeant de miellat sucré. Ses larves se nourrissent de sève mais on en a trouvé aussi dans des restes humains en décomposition selon certains entomologistes britanniques.
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CENT MÈTRES CARRÉS : MES HYMÉNOPTÈRES (III)
Par Le Lutin d'Ecouves - 01-05-2020 21:50:37 - 2 commentaires
Ce petit crabronidé a pour proies de petits diptères qu'il capture pour nourrir ses larves. L'animal est très peu étudié et je n'en sais pas plus... désolé.
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Macrophya annulata
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CENT MÈTRES CARRÉS : MES HYMÉNOPTÈRES (II)
Par Le Lutin d'Ecouves - 15-04-2020 12:36:03 - 1 commentaire
Cette série de billets a pour but de faire un catalogue forcément incomplet des arachnides et insectes photographiés par mes soins dans mon petit jardin urbain d'Alençon de seulement 100 m². J'avais déjà commis un billet en 2017 mais je m'étais arrêté à 100 spécimens alors que chaque année m'apporte de nouvelles surprises ; de plus, ce billet ne comportait que des photos. Ce petit hobby scientifique m'a beaucoup appris, entre autres que, pour qui sait regarder, la beauté de la nature est infinie. J'estime l'identification des espèces exacte à 95%. Que les spécialistes pardonnent mes éventuelles erreurs et qu'ils m'en fassent part que je les rectifie. (Mise à jour du 11 avril 2022).
Si elle butine pour se nourrir, cette petite abeille mégachile facile à reconnaître avec son abdomen pointu ne récolte pas de pollen car c'est une abeille cleptoparasite : elle pond ses œufs dans les nids d'autres mégachiles, ses larves mangent ensuite les œufs de leurs hôtes pour mieux assurer leur survie.
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