KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Mai 2010
Le Lutin d'Ecouves

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Archives Mai 2010

LE POISSON LE PLUS MOCHE DU MONDE

Par Le Lutin d'Ecouves - 26-05-2010 22:49:22 - 14 commentaires

 
Photo sans trucage :
 
 
 
 
 
Je m'appelle Psychrolutes Marcidus mais les mauvaises langues m'ont surnommé "Poisson Blob" (Blobfish). Je vis au large des côtes australiennes à une profondeur comprise entre 1000 et 1300 m. Voilà pourquoi les photos de moi sont fort rares.
 
C'est vrai, je suis moche et les homards me jettent des pierres quand ils me voient. C'est injuste ! Contrairement à certains autres chauves qui me ressemblent, je ne suis nullement agressif, je suis même d'une placidité exemplaire.
 
 
Mon aspect est dû à mon adaptation aux grands fonds. Mon faible développement musculaire, l'absence de vessie natatoire et ma peau gélatineuse moins dense que l'eau font que je résiste aux grandes pressions tout en me permettant de flotter sans effort juste au-dessus du fond marin.
 
Pour me nourrir, j'ouvre juste la gueule et j'attends que la bouffe arrive...
 
Malheureusement, je suis en voie de disparition à cause du chalutage de fond comme de nombreuses espèces marines.
 
Aussi, je profite de mon passage sur le blog du Lutin (dont je ne rate aucune chronique musicologique) pour adresser un message pressant :
 
 
 
"Sauvez le Blobfish !"
 
 
 
Si vous désirez soutenir l'action du Comité de Soutien au Poisson Blob, envoyez vos dons au CSPB qui vous adressera en échange un de ces élégants articles :
 

 
 
 
A moins que vous ne préfériez recevoir une reproduction de ce célèbre tableau de Seurat "Blobfish sur l'île de la Grande Jatte" :
 
 
 
 
 
 
 
 
Merci pour vos dons et merci au Lutin d'Ecouves pour son soutien.
 
 
 
 
 

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LES FOLIES D'ESPAGNE 12

Par Le Lutin d'Ecouves - 24-05-2010 12:59:09 - Aucun commentaire

 
Tomaso Antonio Vitali
 
1663-1745
 
 
Celui-là, il ne m'est pas tombé tout cuit... Après un moment de recherches, j'ai fini par trouver une interprétation de la Follia de Vitali en Australie chez un petit éditeur local. Il a fallu que je paie un port spécial par kangourou postal pour l'obtenir... Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour la culture !
 
 
 
 
Tout comme Albinoni est connu pour un adagio qu'il n'a pas écrit, Vitali a eu la malchance d'accéder à une modeste postérité pour une chaconne en sol m dont il n'est pas l'auteur.
 
Comme la plupart des musiciens baroques, il est lui-même fils de musicien. Né à Bologne, il a ensuite accompagné son père à Modène où il finit par devenir premier violon de la Cour.
 
Après avoir publié à titre posthume les sonates de son père (1692), il fait publier les siennes entre 1693 et 1701.
 
C'est dans son opus IV de 1701 paru moins d'un an après le célèbre opus V  de Corelli que l'on trouve une Follia qui a l'originalité de ne pas exposer le thème classique en entrée mais après un certain nombre de variations.
 
Voici cette Follia dans une interprétation pour flûte à bec et basse continue :
 
 
 
 
 
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Texte de référence : billet 1
 
 
 

FROMAGE OU DESSERT ?

Par Le Lutin d'Ecouves - 22-05-2010 20:41:26 - 7 commentaires

 

Fromage et dessert !

 

 

Voilà, j'avais le choix entre les 42 km du 20ème marathon de la Rochelle le 28 novembre prochain et les 68 km de la  Saintélyon le 5 décembre, une semaine après.

Mustang m'avait bien averti que la Sainté n'était pas une promenade de débutant et qu'il fallait mieux être frais.

J'ai donc hésité une ou deux secondes... et je me suis inscrit aux deux :

 

 

 

 

 

 

 

Je sais, c'est pas malin mais c'est Lutin !

 

 

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ECOUTONS LA NATURE

Par Le Lutin d'Ecouves - 22-05-2010 07:45:22 - 1 commentaire

 

Arche de la nature, vendredi 21 mai

 

 

Ma Josette est au Mans en voyage scolaire avec ses petits enfants de ZEP dont l'écosystème se situe généralement entre la cage d'escalier et l'école qui se trouve en face de l'immeuble.

 

La maîtresse, amoureuse de la Nature depuis toujours, s'émerveille devant la symphonie des chants d'oiseaux qu'elle entend :

 

"Ecoutez les enfants, écoutez comme c'est beau !"

 

Ce à quoi un de ses élèves répond :

"Maîtresse, c'est comme une sonnerie de téléphone !"

 

 

 
 

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RIAH BIEN QUI RIAH LE DERNIER !

Par Le Lutin d'Ecouves - 19-05-2010 23:29:10 - 2 commentaires

 

 

 

C'est dans cette verdoyante contrée du pays de Bray qu'eut lieu la lutte fratricide entre Le Lutin et son coach Riah 50.

Si la vue du sang ne vous fait pas tourner de l'oeil et si vous voulez savoir qui fut le vainqueur, allez voir ICI.

 

 

 

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EN EXCLUSIVITE : L'OGRE HEBDO

Par Le Lutin d'Ecouves - 14-05-2010 09:11:24 - 6 commentaires

 
Document exceptionnel !
 
 
 
Grâce à mon ami Jean-Claude, archéologue lutinophile, on a retrouvé un document unique datant de 1987, époque où j'écrivais mes âneries à la main, illustrées par de vrais papiers découpés de travers et fixés avec de la colle Uhu.
 
Vu l'état du docu et de son écriture au stylo, il a fallu à nos ingénieurs un peu de temps pour restaurer ce manuscrit en remplaçant l'écriture malhabile du Lutin  alors jeune trentenaire par des caractères d'imprimerie. Rassurez-vous, le texte a été scrupuleusement respecté dans sa fraîcheur et son mauvais goût lutinesque.
 
 
 
 
 
 
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L'ARGENTAN FAIT LE BONHEUR

Par Le Lutin d'Ecouves - 13-05-2010 18:42:02 - 3 commentaires

 

 C'est la dure lutte finale !
 
 

 

Le Lutin va courir sa sixième compétition en un mois à Argentan.

Si ce triste individu ne vous court pas trop sur le haricot, vous pouvez toujours lire son récit : ICI.

 

 

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SAGESSE ORIENTALE

Par Le Lutin d'Ecouves - 12-05-2010 08:18:44 - 2 commentaires

 

Maxime du grand maître Lûh Tin

 

 

"Si tu vois que la rivière est rouge,

passe par le chemin boueux"

 

 

 

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LE CHAMP FRAIS MONTE...

Par Le Lutin d'Ecouves - 10-05-2010 22:57:27 - Aucun commentaire

 

Sainte Anne de Champfrémont

 

 samedi 8 mai

 

Ce petit coin de verdure au milieu des collines abrite une redoutable cross en décembre et un dix bornes bien raide chaque 8 mai.

Le Lutin y a ses habitudes, vous les trouverez ICI.

LES FOLIES D'ESPAGNE 11

Par Le Lutin d'Ecouves - 06-05-2010 20:10:25 - 1 commentaire

 

 Antonio Vivaldi

1678-1741

 

 

Pour ce onzième épisode, revenons aux fondamentaux. D'abord parce qu'on va retrouver le thème publié par Lully et popularisé par Corelli en 1700 mais aussi parce qu'on va parler d'un poids lourd de la musique baroque.

 

Antonio Vivaldi est né un jour de séisme à Venise. Son père, barbier-violoniste lui a appris les rudiments du violon et le jeune rouquin se révéla particulièrement doué.

Comme beaucoup d'enfants du peuple, il dut choisir l'habit ecclésiastique, ce qui était le plus sûr choix de faire de bonnes études.

Cela dit, Antonio "le prêtre roux", prétextant un problème d'asthme qui l'obligeait à sortir souvent, ne dit pas bien longtemps la messe.

Il préféra devenir maître de violon à l'Ospedalle della Pietà de Venise et on le comprend ! Il s'agissait d'une institution pour jeunes filles dans laquelle on donnait une éducation musicale poussée aux élèves.

C'est là que Vivaldi va expérimenter une nouvelle conception du concerto dans lequel le soliste va s'émanciper de l'orchestre pour s'échapper dans des arabesques de plus en plus complexes. 

Dès la parution de son opus III, l'Estro Armonico, Vivaldi devint célèbre dans toute l'Europe. Il eut même une influence certaine sur le grand Johann Sebastian Bach qui adapta plusieurs de ses compositions.

A la suite de cet opus III où Vivaldi fit preuve d'une totale maîtrise de la composition, il fit évoluer sa musique vers plus de liberté et d'expression (l'opus IV s'appelle "La Stravaganza", l'opus VIII qui contient les quatre saisons s'appelle "Il cimento dell’armonia e dell’invenzione".)

En dehors de ses oeuvres pour violon, Vivaldi composa de nombreuses sonates  et concertos pour un tas d'instruments ainsi qu'un corpus important de musique religieuse et un nombre appréciable d'opéras.

Célèbre en son temps, le musicien tomba complètement dans l'oubli dès sa mort lors d'un voyage à Vienne. Il faudra attendre le début du vingtième siècle pour que des musicologues redécouvrent la musique du génial Antonio.

 

 
Dans son opus I de 1705, Vivaldi, encore inspiré par Corelli propose  une follia pour deux violons et basse continue. Il y reprend le thème principal dans l'adagio du début puis brode dix-neuf variations où l'on sent progressivement le jeune prêtre roux s'échapper du style sévère de son aîné pour aller vers une expression de plus en plus débridée de son art. Rarement Follia portera aussi bien son nom.
 
Ne ratez pas les dernières variations dans lesquelles l'italianité et le tempérament de feu de l'auteur s'expriment pleinement en entraînant l'auditeur dans une folle danse tourbillonnante
 
 
La Follia Opus I n°12
 
 
 
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Texte de référence : billet 1
 
 
 

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