KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Avril 2012
Le Lutin d'Ecouves

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Archives Avril 2012

LA DECONNADE DES FOUS

Par Le Lutin d'Ecouves - 30-04-2012 21:35:49 - 1 commentaire

 

Mais qu'est-ce qu'ils fument à Hérouville ?

 

Photo Mme Mustang

 

Vous le saurez en regardant le récit vidéo du Lutin : ICI.

 

 

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AVENTURES EN FOSSE-CHASSE

Par Le Lutin d'Ecouves - 25-04-2012 16:16:18 - 6 commentaires

Hélène-Marie Larbaigt

Un coup de cœur du Lutin

 

 Document : Département de l'Eure
 
"J'avais une grand-mère institutrice très cultivée ; elle me prenait sur ses genoux et je lui racontais mes rêves qu'elle dessinait. Elle m'a ensuite inscrite à un cours de dessin dans un petit foyer rural. C'est là que j'ai appris à dessiner."
 
 
 
Samedi, ma Josette m'a entraîné au Passage, la seule librairie d'Alençon pour une séance de dédicace. Etant plus confiture que culture, je ne me suis d'abord que poliment intéressé à la jeune elfe sombre qui signait d'un long et patient dessin les albums qu'on lui apportait. 
 
Long et patient, voilà une antithèse du Lutin d'Ecouves qui passe son temps à galoper en déblatérant. Et pourtant, après un temps d'adaptation, j'ai commencé à m'intéresser à l’œuvre de la demoiselle (Zygoptera gothica splendens) et je me suis retrouvé plongé en Fosse-chasse, plus exactement en pays de Broe.
 
 
Lui, c'est Alice Osmont (oui, un garçon comme Alice Cooper), un adolescent qui a eu la mauvaise idée de mourir alors que sa vie commençait à peine. Le voici passé en Fosse-chasse, le monde au-delà du miroir de nos vies, plus précisément, en pays de Broe (brouillard blanc en normand).

Alice est maintenant un goubelin (lutin normand) qui va découvrir un monde issu à la fois de ce qui persiste des légendes nordiques en Normandie et de l'étonnante culture de Hélène-Marie Larbaigt qui, malgré son jeune âge (née en 1984), est bluffante par sa maîtrise de la langue, ses connaissances en étymologie et en histoire, le tout étant nimbé de la brumeuse chatoyance d'un humour moiré à l'instar de ses dessins.


Inspirée  par des peintres comme Jérôme Bosch ou le Caravage mais aussi par les univers de Lewis Caroll et Tim Burton, Hélène-Marie fait évoluer son jeune goubelin dans un monde peuplé d'une foule de créatures baroques : Métamorfées, Gargouilles, Harbuhans, Trolls, Feux-Follets, Vampires, globilles et j'en passe...
 
 
Le premier livre de Hélène-Marie Larbaigt nommé "L'extraordinaire après-vie d'Alice Osmont ou les aventures d'un goubelin en pays de Broe", n'est pas à proprement parler une bande dessinée ni un roman graphique. C'est plutôt une encyclopédie du pays d'à côté de nous à l'usage des récents défunts.
 
 
Je tire  mon chapeau à l'éditeur normand Charles Corlet qui s'est engagé financièrement pour éditer avec un soin extrême (le livre est d'une grande qualité) la première œuvre d'une quasi-inconnue. Quant au prix de 16 €, il paraît ridicule quand on a les 80 pages superbement illustrées entre les mains.
 
Les illustrations de ce billet sont publiées avec l'autorisation orale de l'auteur.
 
Après un deuxième aller-retour, me voici à nouveau dans la librairie où mon épouse attend patiemment depuis deux heures trente ; la jeune femme termine son dessin au pinceau et demande à quel nom elle doit le dédicacer. Ma Josette qui lui fait face se tourne vers moi : "Tu veux qu'on mette Thierry ou le Lutin d'Ecouves ?"
 
Je ne m'attendais pas à cela, un cadeau pour moi ? L'ai-je vraiment mérité, moi qui n'ai passé en tout qu'un quart d’heure sur place ? Je me sens un peu confus.
 
La jeune femme termine son ouvrage et me tend le livre. Sur la page est dessiné un lutin instituteur qui court, son cartable à la main. Je ne sais comment la remercier...

Un doux sourire brumeux danse sur ses lèvres, elle a l'âge et la beauté de ma fille. Je suis ému.


 
 
 
 
 
 

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LE SEL DE LA VIE

Par Le Lutin d'Ecouves - 22-04-2012 20:53:52 - Aucun commentaire


Ne passons pas à côté des joies simples.


Ce dimanche matin, le Lutin a couru avec son Mustang et c'était Noël avant la date. Le récit ICI.

 

 

DANS LES FRISSONS DE NANTES

Par Le Lutin d'Ecouves - 18-04-2012 20:12:07 - 1 commentaire

Le Lutin s'enfonce-t-il ?

 


Vous le saurez en lisant son récit du Marathon de Nantes ICI.

 

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A WHITER SHADE OF PALE

Par Le Lutin d'Ecouves - 13-04-2012 09:32:09 - 12 commentaires

 

Plus qu'un énorme tube à faire saigner les nombrils, "A whiter shade of pale" (1967) est un des morceaux les plus énigmatiques de la musique des années 60.
 
Longtemps, on a reproché à Gary Brooker d'avoir copié sur l'Air de la troisième suite de Bach pour composer son fameux thème ; ce qui est totalement injuste car, si on compare les deux thèmes, on ne peut parler que de réminiscence dans le cas de la pièce de Procol Harum.
 
Ce qui distinguait ce groupe des autres, c'est qu'un des membres, Keith Reid, ne jouait d'aucun instrument mais avait la charge de composer les paroles, produisant une poésie bien supérieure à ce qui se faisait à l'époque.
 
Le texte de "A whiter shade of pale" est une énigme pour qui cherche à le traduire littéralement. J'en ai longtemps cherché une traduction française et, n'ayant rien trouvé de satisfaisant, j'ai fini par en écrire une version personnelle dans la langue de Molière, respectant l'Esprit en m'écartant de la Lettre.
 

We skipped the light fandango -
turned cartwheels 'cross the floor
I was feeling kinda seasick
but the crowd called out for more
The room was humming harder
as the ceiling flew away
When we called out for another drink
the waiter brought a tray
 
And so it was that later
as the miller told his tale
that her face, at first just ghostly,
turned a whiter shade of pale
 
She said, 'There is no reason
and the truth is plain to see.'
But I wandered through my playing cards
and would not let her be
one of sixteen vestal virgins
who were leaving for the coast
and although my eyes were open
they might have just as well've been closed
 
And so it was that later
as the miller told his tale
that her face, at first just ghostly,
turned a whiter shade of pale


Effleurant le sol comme dans un léger fandango,
Nous traversions la piste en décrivant des roues.
J'étais pris d'un léger mal de mer
Mais la foule criait "Encore !"
La pièce se mit à vibrer tant et plus.
Alors que le plafond s'envolait,
Quand nous commandâmes une autre boisson,
Le serveur survint avec son plateau.
 
Et c'est ainsi que plus tard,
Alors que les brumes de l'ivresse nous prenaient,
Son visage, d'abord juste spectral,
Prit une nuance d'une pâleur extrême.
 
Elle dit qu'elle n'avait aucune raison de céder
Et la vérité sautait aux yeux.
Mais j'abattis mes derniers atouts,
Ne voulant pas qu'elle fût comme
Une de ces  seize Vestales
Qui partaient pour la côte.
Et même si mes yeux étaient ouverts,
Mes paupières closes n'auraient rien changé.
 
Et c'est ainsi que plus tard,
Alors que les brumes de l'ivresse nous prenaient,
Son visage, d'abord juste spectral,
Prit une nuance d'une pâleur extrême.
 
 
Notes :

Le premier vers est le plus difficile à traduire avec élégance : To skip veut dire sautiller et light s'attache à fandango (danse espagnole), il indique donc une impression de légèreté et non de lumière. Sautiller n'est pas un terme gracieux et j'ai donc utilisé effleurer en miroir de l'adjectif léger.

"humming" signifie bourdonner et j'ai dérivé vers "vibrer" à cause de la lourdeur du premier terme en français.

"as the miller told his tale" est une référence au deuxième conte de Canterbury de Chaucer (XIVème siècle) qui est narré  par un "Robin le meunier" complètement ivre. Cela avait jusqu'ici échappé aux traducteurs francophones.

"I wandered through my playing cards" : très difficile à traduire mais, en se mettant à la place du personnage masculin, on comprend bien qu'il "erre parmi ses cartes" pour savoir ce qu'il va sortir de son jeu.

"one of sixteen vestal virgins" l'expression, malgré son intéressante euphonie ne peut se traduire par "une de ces seize vestales vierges" car en français, ce serait faire une répétition. Par contre, le terme anglais dérive directement du latin "virgo vestalis"

"a whiter shade of pale" littéralement : une nuance plus blanche de pâle, le terme ne m'a pas paru bien élégant en français alors qu'il sonne parfaitement en anglais.


 

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LESBIAN VAMPIRE KILLERS

Par Le Lutin d'Ecouves - 11-04-2012 09:37:47 - 4 commentaires

 
Encore un dvd pas cher à se mettre sous la canine ! Lesbian Vampire Killers est un film de Phil Claydon datant de 2009 qui a failli être distribué en France, mais le titre a dû en effrayer quelques-uns. On se demande pourquoi !
 
Pourtant, il n'y a pas de quoi fouetter une chatte ; le film est loin d'être pornographique et, si je ne le conseillerais pas à mes élèves de 10 ans, je l'ai recommandé à mes neveux qui sont au collège et qui se sont payé une bonne tranche !
 
L'histoire : 
 
Jimmy vient d'être largué par sa copine et Fletch vient d'être viré de son boulot de clown de supermarché pour avoir frappé un gosse. Ils décident de partir en randonnée dans un coin perdu d'Angleterre où, malheureusement pour eux, par la faute d'une malédiction ancestrale, toutes les filles qui atteignent l'âge de dix-huit ans se transforment en vampires lesbiennes. Heureusement pour nos deux héros, un mini-bus plein à craquer d'étudiantes sexy débarque en même temps qu'eux dans le bled maudit.
 
 
Au début, c'est la fête mais nos héros ont vite maille à partir avec les vampires locaux qui se mettent à mordre les demoiselles. Pour tout compliquer, l'ex de Jimmy débarque dans l'histoire et met le bocson.
 
Le pasteur local dont la fille vient justement d'avoir 18 ans leur prête la main, leur apprenant qu'ils ne pourront mettre fin à la malédiction qu'en tuant la reine des vampires à l'aide de l'épée de Godemichou forgée des siècles plus tôt.
 
 
Et nous voilà partis pour un festival de morsures et de réjouissantes décapitations de vampires lascives et ultra-sexy. Pour ne pas choquer le jeune public, le sang giclant spasmodiquement du cou des goules glamour n'est pas rouge mais blanc et légèrement pâteux. 
 
Rassurez-vous, tout est bien qui finit bien, la malédiction sera levée et les jeunes filles ne deviendront plus vampires mais resteront cependant lesbiennes au grand dam des deux  héros.
 
 

Mon avis :

Le tandem Matthew Horne et James Corden marche parfaitement tels des Laurel et Hardy immatures et potaches. Les répliques cultes fusent "... des vampires lesbiennes ? Manquerait plus que je me fasse sodomiser par un loup-garou homo !". On voit là que l'on est loin du politiquement correct américain ou de l'intello subventionné français. Le film est britannique tout comme l'excellent Shaun of the dead (une comédie romantique avec des zombies) d'Edgar Wright que je vous recommande chaudement. Ces anglais savent encore ce qu'est l'humour dans ce monde de momies escouillées.
 
Quant au scénario, il ne vous donnera pas la migraine ... il n'y en a pas.
 
On passe une heure vingt de franche rigolade sans s'ennuyer une seconde. Je ne puis que vous recommander ce DVD qu'on trouve déjà dans les bacs à soldes ou sur internet pour une somme allant de 2,95 € à 9,99 € neuf. D'occase, ça peut descendre à 0,99 €. Pourquoi s'en priver ?
 
 
La bande annonce :
 
 
 
 

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DEDOUBLEMENT DE PERSONNALITE

Par Le Lutin d'Ecouves - 05-04-2012 18:25:13 - Aucun commentaire

Lutin ou sportif ?

Les deux mon général !

 

Le Lutin d'Ecouves se met en deux pour vous narrer sa dernière course : Alençon-Médavy. Et c'est ICI.

 

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