KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Novembre 2007
Le Lutin d'Ecouves

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Archives Novembre 2007

Porque trobar

Par Le Lutin d'Ecouves - 29-11-2007 23:42:45 - 5 commentaires

Vu les réactions enthousiastes lors de mes deux précédents billets sur la musique (la Polyphonie Franco-Flamande et l'Art du Tombeau), j'ai décidé de faire plus simple, plus abordable et plus fractionné.Je vais donc vous présenter le premier épisode de la grande saga de :

 La Musique Européenne au Moyen-Age

Episode 1

Par Le Lutin, musicologue et proctologue à ses heures

 

Les Troubadours

Les troubadours apparaissent à l'aube des premières croisades. L'Histoire parle d'abord de Guillaume IX de Poitiers et d'Aquitaine (1071-1127). Il fut le premier de ces princes poètes qui célébra l'amour courtois (la fin'amor), une constante dans les oeuvres des troubadours.

Là, je vois l'air surpris de celui qui, au fond de la classe, pensait qu'un troubadour c'était un guignol qui allait de château en château pour gagner sa vie en chantant et en déverrouillant à l'occasion la ceinture de chasteté de la châtelaine. Eh bien, non ! Ça c'est le Moyen-Age imaginaire inventé au XIXème siècle; les troubadours sont tous nobles, à peu d'exceptions près. Ils sont la première génération d'intellectuels aristocrates apparus à l'époque médiévale.

Le terme troubadour vient du mot : Trobar qui veut dire : trouver. Cela indique bien leur statut de chercheurs en poésie. Leur musique est monodique et essentiellement chantée en langue d'Oc.

 De Guillaume d'Aquitaine à Guiraut Riquier mort en 1298, on recense 450 troubadours pour quelque 2650 chansons dont quelques-unes sont l'oeuvre de femmes troubadours : les trobairitz dont la comtesse Béatrice de Die fut la plus illustre représentante.

 J'ai choisi une pièce de Berenguier de Palou, un troubadour né en Roussillon au début du XIIème siècle. Quand on entend cette chanson en langue d'oc si belle, on en vient à regretter de parler notre langue d'oil si peu lumineuse.

Tant m'abelis

Tant m'abelis joys, et amors e chans,
Et alegrier, deport e cortezia,
Que'l mon non a ricor ni manentia
Don mielhs d'aisso'm tengures per benanans;
Doncs, sai hieu ben que midons ten las claus
De totz los bens qu'ieu aten ni esper,
E ren d'aisso sens lieys non puesc aver.

 

 

 

 

 

 

 

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Courir en novembre

Par Le Lutin d'Ecouves - 25-11-2007 18:51:38 - 3 commentaires

Novembre en forêt d'Ecouves
 
Si près, si loin le beau mois d'octobre et ses couleurs à vous déchausser la rétine.
Voici venu l'hiver normand; il dure de novembre à mars.
Ni sévère, ni clément, c'est un temps d'eau et de froid modéré, de brume et de soleil fatigué, de nuit et d'arbres dépouillés.
 
Le Lutin et ses amis, comme à l'accoutumée, sillonnent les chemins de leur amie qui a bien dû se résoudre à accepter les cris et les rires de ces drôles de créatures en ces temps de silence où seuls les ruisseaux bruissent encore.
 
 
 
 
Certains jours, le brouillard du matin décore les chemins de gelée blanche.
 
 
 
Le souffle de cette fée blafarde fait parfois pousser des plumes de givre aux branches tombées, comme une promesse non tenue d'envol inespéré.
 
 
 
Les chemins s'ouvrent, ronces et fougères se font plus timides. Nous dévalons plus que nous courons au milieu de cette vie retenue.
 
 
 Certains arbres essaient bien de nous faire trébucher en lançant quelques racines sous nos pas mais la plupart rient de manière bienveillante et silencieuse à notre passage.
 
 
Parfois le sol essaie de nous retenir mais il ne peut rien contre notre course, à part laisser quelques éphémères écritures sur nos jambes de lutins agiles.
 
 
 
Mais qu'y a-t-il dans ce bois de sapins ? Quel drôle d'animal à casquette rouge s'enfuit au loin ? C'est un Mustang  qui sent la fin de l'équipée et qui pense déjà à sa bière d'abbaye.
 
Décembre est à nos pieds et nous sourit. Aurons-nous de la neige à Noël ?
 
 
 
 

 
 

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Le Kackart

Par Le Lutin d'Ecouves - 24-11-2007 18:41:09 - 5 commentaires

C'est de l'art ou du boudin
 
 
Lors de ma dernière communication scientifique, je vous ai expliqué pourquoi la crotte était marron. Maintenant, la chose est limpide pour vous.
A la fin de l'exposé, je vous ai promis de vous entretenir des rapports entre l'art et la crotte.
 
Voici donc mon nouvel exposé sur un phénomène artistique contemporain : Le Kackart .
 
Un grand précurseur du Kackart est un ami à moi, il s'appelle Daniel. Au début des années 80, j'ai eu le privilège d'approcher une de ses oeuvres exposée dans son appartement au milieu d'une forêt de bâtons d'encens. Cette oeuvre consistait en une monumentale crotte (c'était un gros mangeur) plongée dans de la colle à tapisserie et présentée dans une casserole de son épouse. A côté de l'oeuvre était plantée une pancarte sur laquelle était marqué : "Illustration de l'expression : Chier dans la colle".


Les grands artistes n'étant prophètes ni dans leur siècle, ni dans leur pays; l'idée du Kackart a dû attendre le 21ème siècle pour ressurgir aux Etats-unis et en Autriche. Voici deux groupes d'artistes connus pour leur importante contribution à l'art excrémentiel :

 Sprinkle Brigade (New-York City)

 Il s'agit d'un groupe d'artistes s'intéressant essentiellement aux crottes de chien. Leurs oeuvres sont éphémères mais pleines d'un humour non dénué d'arrières pensées politiques.
Voici quelques oeuvres : 

 

 
 

 

 Ça ne vous fait pas penser à une marque de Fast-Food ?
 
 
Le vin est français, preuve de raffinement !
 
Vous remarquez la mouche. Très réaliste, non ?
 

 Une opinion intéressante sur le marché de la musique commerciale. 

 
 
Autre groupe d'artistes inspirés par la crotte :
 
Gelitin
 
Il s'agit d'un groupe d'artistes Autrichiens plutôt spécialisés dans le Land-Art et la sculpture d'avant-garde. Ils ont récemment exposé leur Kackabet dans une galerie de Zurich. Il s'agit d'écritures formées de mots constitués de crottes. L'exposition a eu lieu du 30 mars au 19 mai 2007. Euh ..., elle n'est plus trop visible actuellement.
 
Voici l'affiche de l'expo : 
 
 
Et voilà deux photos de l'installation :
 
 

  Vue de près d'un panneau d'exposition
 
 
Vue générale de l'expo 
 
 
Voilà, amis de l'art moderne, je vous remercie de votre attention et comme témoignage de votre reconnaissance, je ne vous demande qu'une chose : pensez à moi la prochaine fois que vous irez au petit coin.
 
 

 
 

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Pourquoi les étrons sont-ils marron ?

Par Le Lutin d'Ecouves - 22-11-2007 22:46:02 - 5 commentaires


 
Je suis certain que vous vous êtes posés un jour cette question : pourquoi mes excréments sont-ils marron alors que je mange de jolies fraises rouges, de la salade verte et des poivrons jaunes.
 
Le petit malin pensera que les aliments de toutes les couleurs se mélangeant dans l'estomac, il est normal que cela produise des déchets marron tout comme les couleurs de la palette de gouache mélangées donnent toujours une jolie couleur caca.
 
Et la vache, me direz-vous ? En été, elle ne mange que du vert (donc pas de mélange) et pourtant elle ne produit que des bouses marron. 
 
Eh bien effectivement, ce n'est pas à cause du mélange des couleurs que la crotte est marron, la responsable de cette couleur, la voici :
 
La bilirubine
 
La bilirubine est un pigment jaune obtenu grâce à la dégradation naturelle de l'hémoglobine du sang. Elle est éliminée par la bile, on la retrouvera alors dans l'intestin grêle où elle sera dégradée en Stercobiline (couleur brun foncé) par la flore intestinale.  Elle est le principal pigment des fèces (du latin faex, résidu), responsable de leur couleur marron.
 
Si vous avez une vésicule biliaire qui ne peut pas se vider (canal cholédoque bouché....),la bilirubine s'éliminera dans les urines qui deviendront jaune foncé,le malade devient lui même jaune et les selles deviennent très claires.
C'est ce qu'on appelle un ictère, une jaunisse quoi !
 
Voilà, une question tenant au fondement de notre être vient d'être résolue.
 
La prochaine fois, si vous êtes sages, je vous entretiendrai des rapports entre l'art et la crotte. Pour vous appâter, voici une oeuvre intéressante obtenue grâce au logiciel Fractal Explorer : 
 
 
L'étron fractal
(les mathématiciens apprécieront)
 
 
 
 
 
 
 

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History of violence

Par Le Lutin d'Ecouves - 21-11-2007 00:05:00 - 3 commentaires

History of violence

 

Passé

Je n’ai jamais su si j’étais gaucher ou droitier mais ce jour-là, c’est le poing gauche qui est parti.

Gauche ou droite, drôle de débat à l’intérieur d’un petit garçon en culotte courte que sa maladresse due à une latéralisation imparfaite  devait mener chez un psy puis chez une rééducatrice.

Et quand je dis petit garçon, je ne plaisante pas. Même après avoir redoublé mon cm2, je ne faisais qu’un mètre trente quand j’arrivai au collège. Proie apparemment facile pour les cinquièmes, je ne dus ma sauvegarde qu’à ma capacité d’effectuer des départs foudroyants clouant ces gros lourdauds boutonneux sur place.

Droite, j’écris à droite,  fort mal mais sans difficulté. L’expression ne m’est pas difficile et l’orthographe naturelle. Ce sont ces capacités qui m’ont permis de ne pas avoir été orienté sur une voie de garage car en ce qui concerne le reste… le terme de cancre est celui qui convient le mieux.

Gauche, je mange à gauche, je lance la balle à gauche, je frappe à gauche…

J’ai armé le coup sans y penser. Un splendide crochet du gauche comme j’en distribuais de temps en temps depuis ma première année de collège quand mes sprints fulgurants ne m’avaient pas permis de me tirer des mauvais pas dans lesquels la vivacité de mon caractère m’avait plongé.

Il faut dire que Münch l’avait bien cherché. Ce n’était pas ma faute si son splendide vélo mi-course avait percuté l’arrière de mon tas de ferraille.

Le pauvre Münch ! A treize ans, il pesait déjà quinze kilos de trop et les autres ne manquaient pas de le lui rappeler. Il faut dire qu’il avait une maman aimante et attentionnée qui, en bonne Alsacienne, ne manquait pas de lui concocter maints plats aussi savoureux que caloriques.

Münch était ce que l’on appelle communément « un bon gros ». Voilà pourquoi je fus pris au dépourvu quand il m’attrapa par le col et me poussa devant lui en hurlant des insultes. J’avais dû toucher une corde sensible. Münch aimait son vélo plus que tout et je l’ignorais.

 

Présent

Je recule, littéralement balayé par la fureur du gros garçon, totalement surclassé par sa taille et son poids. Impossible de m’enfuir. 

Mon bras gauche a déjà pris sa décision. Pour lui, il est temps. Mes talons viennent de percuter à reculons la bordure du trottoir et je vais bientôt tomber à la renverse.

Le bruit est surprenant car exactement semblable à ceux que l’on entend dans les westerns lors des bagarres générales. Je ne m’attendais pas à cela : le claquement d’un battoir en bois sur une pièce de bœuf.

Le bruit fait se retourner des ouvriers travaillant sur la chaussée à une quinzaine de mètres de là.

Münch ne peut pas s’envoler et pourtant il s’envole. Il traverse la route en marche arrière et ne stoppe que quand la bordure opposée le fait s’asseoir brutalement.

Pas un cri, du sang, du sang et de la bave, beaucoup de sang, du sang et deux incisives qui tombent dans le caniveau entre les pieds du pauvre Münch.

Et moi, je regarde ça sans émotion, le droitier qui est en moi recroquevillé en position fœtale, le gaucher analysant froidement la situation. Danger ou pas danger ?

Les ouvriers interviennent vite et prennent en charge le blessé, ramassant ses dents et épongeant son sang. L’un d’entre eux s’approche de moi. Du fond de mon esprit monte une pulsion sauvage, je vais frapper à nouveau.

Soudain, je retrouve l’usage de mes jambes et je démarre. Je ne cours pas, je revis ; j’échappe à ce nuage de violence qui m’enserrait.

Je fais le tour de la cité à une vitesse hallucinante. Seul un bon cycliste aurait pu me rattraper dans cette succession de rues et de chemins caillouteux bordés d’immeubles.

Ma cage d’escalier, mon appartement.  Personne à la maison ne voit ma main tachée de sang. Personne ne me voit depuis un moment, pas même moi. Tout le monde vit dans l’attente et la douleur. Chacun s’est construit un mur d’enceinte enserrant ses angoisses et ses souffrances.L’un de nous va mourir dans quelques mois et nous sommes tous comme les statues de plâtre du cimetière : nous regardons la mort d’un œil vide et froid.

Je me lave les mains et constate que le sang de Münch s’est mêlé au mien. Il avait les dents en avant et elles ont laissé une marque profonde sur mes phalanges.

Je regarde le sang mêlé d’eau disparaître dans le siphon du lavabo. Je relève la tête. Je me vois enfin.

 

Futur

J’ai treize ans. L’année prochaine, je ne serai plus le même. Définitivement.

 

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Adieu Martine !

Par Le Lutin d'Ecouves - 19-11-2007 21:49:21 - 1 commentaire

Martine, c'est fini ! Et dire que c'était ... (air connu)
 
 
Ce soir, animé de sombres intentions motivées par l'intolérable brûlure à l'égo infligée par le Mustang lors du dernier cross, je retournai sur le site du célèbre "Martine Cover Generator" bien décidé à concocter une nouvelle couverture d'album à l'humour cinglant quoiqu'élégant propre à renvoyer l'équidé sus-nommé curer ses écuries mentales maculées par l'inconsciente impudence et l'inadmissible effronterie qui l'amenèrent à franchir la ligne d'arrivée cinq énormes et cuisantes secondes avant moi (ça c'est une longue phrase, hein !).
 
Et voilà ce que j'y ai trouvé :
 

Martine cover generator

Désolé, le Martine Cover Generator n'existe plus...

Pour ceux qui arrivent un peu tard : ce site permettait de créer des parodies de couvertures de la série pour enfants "Martine". Il suffisait de choisir une couverture, puis de remplacer le titre original par un titre de son choix.

A la demande (amiable) des éditions Casterman, le site a fermé ses portes le 18 Novembre 2007. Toute l'équipe du site tient à vous remercier pour vos contributions, vos nombreux mails de remerciement, et pour ces grands moments de rigolade !

 
Enfer et Damnation ! Mon génial plan de revanche tombe à l'eau. By Jove ! Teufel !  Sapristi !
 
Heureusement, j'avais des archives et je vous livre cette création originale qui va faire saigner dans les chaumières. Là, vous allez voir, c'est du cinglantissime ! Le Mustang, je le pulvérise, je le ventile, je le disperse aux quatre coins de la forêt d'Ecouves comme aurait pu dire Audiard ! Admirez le libellé assassin du titre : 
Mais, qui a censuré mon titre ? Damned ! Encore un coup de la SPA et de la Ligue protectrice des quadrupèdes normands !
 
C'est raté... mais je l'aurai un jour, je l'aurai !

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Le drame !

Par Le Lutin d'Ecouves - 18-11-2007 07:44:03 - 7 commentaires

Un accident dramatique
 
Comme cela a déjà été écrit sur le forum,  moi et Mustang c'est un peu comme Cétautomatix et Ordralphabétix; on se chamaille tout le temps mais nous sommes  toujours partants pour aller se faire du Romain.
 
Depuis longtemps, j'avais renoncé à battre Mustang en trail, me réservant les 10km et l'intégralité des cross lors desquels je le laissais ramper lamentablement dans les profondeurs du classement avec les V5 et les femmes enceintes.
 
C'était avant le cross d'Orgères.
 
Ça avait pourtant bien commencé; Orgères chacun le sait,  c'est le cross le plus dur de la saison : 8,3km dans de l'herbe à vache en dévers et en montée brutale suivie de descente périlleuse. Orgères, c'est le vrai cross-country :
 
 
 

Bon, ça débute normalement avec le cross des petits. J'en profite pour faire quelques photos.

Comme on dit sur Kikouroù, le cross, c'est ça :  Papa Yannick qui encourage sa petite dernière.

 

 
Le cross, c'est aussi ça : Une fille de Condé épuisée tirée par une fille de Champfrémont dans les derniers mètres.
 
 
 Le cross, c'est toujours ça : des concurrents qui se fichent de la performance et qui font leur promenade comme ce V3 qui termine toujours son cross court longtemps après tout le monde et qui trouve ça super comme nous tous, d'ailleurs.
 
 
Mais voilà maintenant,c'est le cross masculin. Je pars comme une bête, bien sûr, tout en laissant les meilleurs me distancer rapidement, je n'ai pas le choix.
 
Les balèzes et les jeunes sont devant comme Barthé le grand frère de Bin', mon chauffeur du jour.
  
 
Je fais la petite boucle puis j'entame la première de deux grandes boucles et là, la catastrophe : surgis du diable vauvert, Mustang et JMF me passent dans une montée ! Si, et j'ai la preuve :
 
Là j'ai le masque,  le Mustang devant en cross, ça se peut. A partir de ce moment, je ne pense plus qu'à un truc: rattraper le Mustang. Eh bien, vous n'aller pas me croire; malgré mes efforts répétés et des descentes lutinesques, je ne suis pas arrivé à le passer, terminant quelques secondes derrière le canasson hilare.
 
 
Voilà, je suis battu, bouhhh ! Il ne reste plus qu'à manger le gâteau, enfin je veux dire six parts de gâteau en ce qui me concerne dans l'exiguë salle des fêtes d'Orgères...
 
 
 
...et nous repartons vers de nouvelles aventures sous l'oei réjoui de Bin' qui est écroulé de voir son ancien maître poutré par son adversaire favori.
 
 
Bon, je reconnais ma défaite... mais je me vengerai !!!
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Les esprits de la forêt

Par Le Lutin d'Ecouves - 12-11-2007 18:38:33 - 11 commentaires

 

Dans la forêt du Lutin, on rencontre toutes sortes d'êtres étranges : un centaure appelé Mustang, un Grand Géant Orange, des Ricounets (petits êtres vifs qui vont toujours par deux) et une ribambelle de sémillants galopeurs bondissants et soufflants.

Mais des esprits, en voit-on ? Evidemment, qu'on en voit mais ils sont rapides et silencieux bien qu'imposants.

Le sol me dit qu'ils sont passés par ici.

 

Le ruisseau murmure qu'ils sont venus boire.

 

 

L'arbre flamboyant bruisse encore de leur passage.

 

 

Soudain, un mouvement, un léger froissement et c'est tout un troupeau d'Esprits qui passe devant le Lutin et ses amis. Juste un mouvement, une image floue et les voilà disparus. Ils sont toujours là mais sont redevenus invisibles. Ils ne nous sont apparus brièvement que pour nous remercier d'aimer tant cette forêt.

 

Nous retournons chez nous les sens emplis de la lumière de l'automne et le regard encore ébloui par notre rencontre avec tant de beauté.

 

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Le Concerto en sol mineur

Par Le Lutin d'Ecouves - 11-11-2007 07:52:06 - 5 commentaires

Musique Lutineuse
 
Je sais, cher coureurs mélomanes, la passion musicale qui vous consume. Vos réactions nombreuses et enthousiastes à mes précédents billets sur la Polyphonie Franco-Flamande et l'Art du Tombeau l'ont prouvé (y'en avait 3 qui suivaient, seul mon petit Baobab est resté attentif jusqu'au bout, il viendra me voir à la fin du cours, mon joli garçon).
 
Je vais vous faire une révélation fracassante, un scoop réservé à Kikouroù que même l'Orne Hebdo il n'est pas au courant. Je suis compositeur et je prépare un concerto dédié aux habitants de notre cher Nord là où les gens ont dans les yeux le bleu qu'ils n'ont pas dehors et dans le bide la bière qui ne va pas tarder à ressortir dehors.
 
Voici le Prélude du Concerto en Sol Mineur (allegro sodomito) opus 69 de Lutino Viscompri (c'est mon vrai nom)
 
 
 

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Les gentils animaux d'Happy Tree

Par Le Lutin d'Ecouves - 10-11-2007 12:58:17 - 7 commentaires

Accrochez-vous, voici Happy Tree friends. Eloignez les enfants !

 

 
 
Good taste, no ?

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