Par Le Lutin d'Ecouves - 05-08-2011 11:16:47 - 1 commentaire
Né dans une famille aisée, le jeune Sergueï, né à Oneg en Russie, fait montre d'un talent précoce au piano.
L'attitude plus que dépensière de son père va ruiner la famille qui doit s'installer à Saint-Pétersbourg où ses parents finissent par se séparer.
Envoyé à Moscou pour étudier auprès de Nikolaï Zverev pendant quatre ans, Sergueï se lance ensuite dans la composition, créant son premier opéra à l'âge de dix-neuf ans.
Après quelques succès dont un premier concerto pour piano, le jeune compositeur se lance dans le symphonie et c'est l'échec. Il faut dire que pour sa première interprétation, l’œuvre (1897) était dirigée par un Glazounov complètement ivre.
S'en suit une période de dépression lors de laquelle Rachmaninov pense que sa carrière de compositeur est terminée. (Quelque chose s’était brisé en moi… Après des heures d’interrogation et de doutes, j’en étais arrivé à la conclusion que je devais abandonner la composition… Une profonde apathie s’empara de moi. Je passais la moitié de mes journées étendu sur mon lit, à soupirer sur ma vie ruinée.)
C'est en 1900 que Rachmaninov va suivre un traitement psychologique chez le docteur Nikolaï Dahl, neurologue et musicien, qui le poussera à reprendre la composition, ce qui débouchera sur le fameux deuxième concerto pour piano qui fait encore la renommée du compositeur.
Devenu célèbre, il va ensuite voyager en Europe et en Amérique où son troisième concerto est créé à New-York sous la direction de Gustav Malher.
La révolution russe va contraindre Rachmaninov à s'exiler et c'est en 1918 qu'il s'installe définitivement aux Etats-Unis.
Là, il va mener une vie de pianiste virtuose, donnant avec succès de nombreux concerts. Il n'abandonne cependant pas la composition mais il ne prend pas le train de la modernité et se retrouve petit à petit dépassé par des contemporains tels que Stravinski.
C'est lors de cette période que Rachmaninov compose en 1931 ses "Variations sur un thème de Corelli" qui reprennent le thème de la Follia, douzième sonate de l'opus V du compositeur italien.
En voici un extrait :
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1 commentaire
Commentaire de ch'ti vincent posté le 07-08-2011 à 22:36:21
De passage sur ton blog, j'avais envie de finir la soirée en musique.
Continue !
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