Par Le Lutin d'Ecouves - 31-12-2008 14:42:41 - 8 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 29-12-2008 14:45:06 - 12 commentaires
1973, année du bon goût
Horreur ! Qu’allaient penser de moi les copains ? Qu’allait dire de moi mon amie Josette qui m’avait fait découvrir Jethro Tull et les premiers albums de Pink Floyd ? Tant pis, une soirée en amoureux, ça n’a pas de prix !
Par Le Lutin d'Ecouves - 27-12-2008 20:10:25 - 4 commentaires
Pour ce douzième billet sur les génies féminins de la musique j'ai choisi celle qui était la plus vraie et la plus émouvante de sa génération :
Janis Joplin
Née en 1943 à Port Arthur (Texas), Janis est élevée au biberon du blues noir américain, ce qui déterminera les orientations musicales de sa trop courte carrière.
Après des études avortées à Austin, elle quitte le Texas en stop pour se rendre à San Francisco qui connaît les premières manifestations du mouvement hippie. Elle a tout juste 20 ans.
Plongée dans le mouvement hippie californien, Janis y découvre une formidable liberté de penser et de s'exprimer mais aussi une extraordinaire liberté sexuelle qui sera l'initiatrice des modernes mouvements de libération de la femme ainsi que des homosexuels. Janis exprimera sa conception très libre de la sexualité dans sa chanson "One night stand" dans laquelle elle raconte ses aventures d'une soirée avec des jeunes filles ou des hommes de passage (connus ou pas).
Embauchée en 1966 par le groupe Big Brother and the Holding Company, Janis connaît le succès assez rapidement grâce à l'album "Cheap Thrills" (1968) qui révèle la puissante voix blues de la jeune femme.
La bande de bûcherons du Big Brother ne convenait pas au talent de Janis et elle forme son propre groupe, le Kozmic Blues Band avec lequel elle enregistre l'album "Kozmic Blues" en 1969. Le groupe se sépare rapidement et Janis forme alors le Full Tilt Boogie Band.
Janis a enfin trouvé le groupe qui lui convenait ; ils commencent à tourner, jouant les nouvelles chansons qui formeront l'essentiel de leur unique album : "Pearl" (sorti en 1971).
Depuis longtemps, Janis consomme des quantités effarantes d'amphétamines et d'alcool mais aussi d'héroïne. Début 1970, elle débute une cure de désintoxication au Brésil mais elle rechute dès son retour aux Etats-unis.
C'est sous l'influence des drogues mais en pleine possession de ses moyens expressifs et vocaux que Pearl, comme on l'appelle désormais, enregistre son chef d'oeuvre ultime.
Ce disque dont chaque chanson est un cri, Janis ne l'entendra pas. Le 4 octobre 1970, alors qu'elle s'apprêtait à enregistrer les paroles de "Buried alive in the blues", un morceau de Nick Gravenites, Janis est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne dans sa chambre d'hôtel. Elle avait 27 ans.
Get it while you can , 25 juin 1970
Par Le Lutin d'Ecouves - 24-12-2008 19:16:17 - 7 commentaires
Le Khanard a ouvert les hostilités. Il n'y a pas de raison que le Lutin ne s'y mette pas aussi :
Deux gamins discutent dans la cour de récré :
- T'as demandé quoi pour Noël ?
- Une Wii Sports ; avec ça je peux faire du tennis, du bowling et du golf.Et toi t'as demandé quoi ?
Par Le Lutin d'Ecouves - 23-12-2008 17:00:18 - 6 commentaires
Ce billet entaché de mauvaise foi lutinesque est déconseillé aux âmes pures et sensibles, je pense particulièrement à Benos et Grandware. Si vous faites partie de cette catégorie, je vous renvoie à mon précédent billet plus politiquement correct quoique un peu Lutin:ICI.
En plus, ce billet n'est même pas marrant, alors vous avez raison de passer votre chemin.
Merci Père Noël de ne pas exister
Enfant, j'avais un travers assez courant chez les mioches, je croyais les adultes sans restriction. Donc, pour moi, le Père Noël existait bel et bien puisque les adultes affirmaient qu'il visitait les foyers chaque soir de Noël.
Cela dit, le jour où il fallut que je m'asseye sur ses genoux devant le Prisunic d'Alençon un soir de décembre 1959, je n'en menais pas large. Sur la photo noir et blanc qui fut faite à l'occasion, je m'en souviens encore, mes grands yeux noirs (j'ai bien changé) reflètent plus que de la perplexité. Serait-ce de la méfiance ?
J'ai remarqué que jusqu'à un certain âge, les enfants se méfient du gros bonhomme rouge, et je pense que c'est l'instinct qui parle. Plus tard, vers quatre ans, les gosses (certainement formatés par un ou deux ans d'école) deviennent de meilleurs consommateurs et se mettent à apprécier le symbole de la société consumériste qu'est le Père Noël.
Le temps passa et je rentrai enfin à l'école. Ce fut à une époque troublée que j'appris que le Père Noël n'existait pas. On était à la fin de la guerre d'Algérie et personne ne semblait plus croire à la magie. Je me souviens à cette époque de patrouilles armées circulant dans la ville d'Alençon et saluant mon père alors que nous allions manger chez ma grand-mère.
Cette révélation de la non-existence d'un personnage dont la véracité était pourtant attestée par les adultes qui étaient pour moi des êtres parfaits fut un choc. Je me suis senti floué. On m'avait menti; ceux-là mêmes qui m'avaient, à juste titre, inculqué la détestation du mensonge. J'étais vexé et humilié rétrospectivement à l'idée de mon attitude naïve et crédule face à des adultes attendris et complices.
Mes facultés d'analyse encore réduites ne me permettaient pas de mettre des mots là-dessus mais un sentiment diffus s'était installé : je m'étais fait avoir. Le Père Noël n'existait pas et je m'étais assis sur les genoux de n'importe qui. Ça fiche la trouille...
La machine sociale étant bien huilée, ce fut à cette époque que je commençais à suivre les cours de catéchisme. Le Père Noël était censé servir d'école maternelle de la croyance ; il était ensuite relayé par la religion. Je suis né dans une société cohérente.
Pour moi, cela a marché. Je me suis mis à croire à nouveau à tout ce que l'on me disait, ignorant que la mort symbolique du Père Noël avait semé dans mes neurones la graine délétère de ce qui allait me mener jusqu'à (horreur !) l'athéisme.
Ce fut à l'âge de quatorze ans, à l'occasion du décès d'un proche , que je me suis mis à me poser des questions plus précises sur la vie après la mort, le Paradis, l'Enfer et tout le tintouin. Et là, quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater que les adultes n'avaient pas d'idées bien arrêtées là-dessus. Si ça se trouve, les anges et les nuages c'était du flan !
A ce moment précis, le Père Noël et sa supercherie vinrent à mon secours. La graine du doute avait fini par germer après toutes ces années. Je réalisai qu'on s'était une fois de plus moqué de moi. L'édifice s'effondra brutalement.
S'il n'y avait pas déjà eu l'affaire du Père Noël, je me serais accommodé de la croyance bancale et diffuse commune à la majorité de mon entourage, mais cette deuxième trahison fut la goutte d'eau qui fit déborder le bénitier. Je devins un adolescent perturbé et imprévisible et je décidai de me laisser pousser les cheveux. On était en 1970.
Un éclair de lucidité fit que je n'en voulus absolument pas à mes parents. Ils n'étaient pas responsables mais plutôt victimes du système.
J'ai quitté l'adolescence aux alentours de trente ans. Mes merveilleux enfants m'ont beaucoup aidé pour ce faire. Je n'ai jamais eu le coeur de leur mentir pour quoi que ce soit, même si la vérité est parfois cruelle. Ils n'ont donc jamais cru au Père Noël et ne s'en sont pas trop plaints. Ils ont, bien sûr, eu droit à la lecture de nombreux contes de Noël dès leur plus jeune âge. Ils savaient simplement qu'il s'agissait de fiction.
Cela ne les a pas empêchés d'avoir des beaux Noëls car je n'ai jamais été sectaire et il serait stupide de rejeter ce qu'il y a de bon chez les autres sous prétexte qu'on ne partage pas leurs idées.
Quant au Père Noël, je ne lui en voulus pas car il m'avait permis de comprendre que quitter l'enfance c'était avant tout penser par soi-même. C'est pourquoi je lui dis : Merci Père Noël !
Par Le Lutin d'Ecouves - 21-12-2008 10:29:10 - 12 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 18-12-2008 19:57:11 - 19 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 17-12-2008 09:14:55 - 6 commentaires
HORST FUR DEHN STEHKEN WEST
HORST ZI WEHR DUNT DA HERTZ
HORST DA FELT DOS FUNKEHR
HORST ZEBEHN DE GEUSTAAH...
N'oublions pas l'indispensable bras droit de Derrick Harry Klein ainsi nommé parce qu'il était petit. Il fut présent dès le premier épisode et prit des cheveux blancs et du poids avec son patron tout au long des 281 épisodes de la série.
Derrick ne fut pas seulement une série télévisée mais aussi un dessin animé humoristique qui suit l'enquête de l'inspecteur Stefan Derrick et de son adjoint Harry Klein dans les coulisses du concours de l'Eurovision, où morts suspectes et goûts de chiottes se tirent la bourre.
Détail amusant: les comédiens Horst Tappert et Fritz Wepper (les vrais acteurs de la série!) ont accepté de doubler le film...
Le véritable portée culturelle de Derrick n'a pas échappé aux intellectuels les plus pointus, férus d'analyse sociétale tels que Le Lutin d'Ecouves déjà cité ainsi que son alter ego Umberto Eco, l'auteur bien connu du "Nom de la Rose" qui, dans son ouvrage "Derrick oder Die Leidenschaft für das Mittelmaß", a su montrer que la pensée de Derrick a permis à l'Allemagne de se forger une nouvelle identité et qu'à travers cela, l'Europe pourra continuer d'assumer sa singularité dans le concert culturel mondial.
Cher Derrick, il est temps de te dire adieu avec une pointe de tristesse dans la voix mais aussi avec espoir et reconnaissance car ton passage en ce monde ne fut pas vain et les graines que tu as semées dépassent largement les frontières du pays de Bach et de Goethe. Merci Inspecteur.
En bonus : La version Heavy Metal du générique de Derrick :
Par Le Lutin d'Ecouves - 15-12-2008 21:12:56 - 2 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 14-12-2008 16:20:53 - 4 commentaires