Par Le Lutin d'Ecouves - 27-01-2011 19:09:38 - 7 commentaires
Un petit moment de culture :
Par Le Lutin d'Ecouves - 24-01-2011 18:55:38 - 7 commentaires
Il perd ainsi plus de 99% de son eau, la remplaçant par un sucre qu'il synthétise. Cette sorte d'antigel préserve ses cellules.
Le tardigrade résiste à tout, quoi ! Enfin, à presque tout !
Par Le Lutin d'Ecouves - 20-01-2011 07:54:31 - 1 commentaire
Ce n'est que très récemment que l'on a pu avoir quelques rares informations sur la vie de Santiago de Murcia grâce aux trouvailles du musicologue Alejandro Vera.
Murcia fut maître de guitare de Marie Louise de Savoie, femme de Philippe V d'Espagne (petit fils de Louis XIV) jusqu'à la mort de celle-ci en 1714.
On apprend ensuite que le musicien connaît une fin de vie difficile et qu'il mourra dans la pauvreté à Madrid en 1739.
Ce n'est qu'au milieu du vingtième siècle que furent retrouvés au Mexique deux de ses recueils : "Passacalles y obras" et "Codice Saldivar".
Un autre de ses recueils, "Cifras selectas de guitarra" a été découvert au Chili en 2006 par Alejandro Vera.
C'est dans le Codice Saldivar que l'on trouve une Folie d'Espagne étrangement intitulée "Folias Italianas", ce qui laisse supposer que l'auteur s'est inspiré de la Follia de Corelli (dont Murcia avait publié une version en tablature de guitare).
Par Le Lutin d'Ecouves - 18-01-2011 08:03:08 - 6 commentaires
En réponse à Jérôme, voici deux portraits Pop Art de mon meilleur adversaire, le célèbre Mustang à qui je décerne le titre de cheval de l'année pour son courage, sa ténacité, son sens de l'organisation et la qualité de ses confitures.
Style BD :
Style Warhol :
© Lutin d'Ecouves
Par Le Lutin d'Ecouves - 13-01-2011 15:49:57 - 25 commentaires
Tiens, je bascule violemment sur un capot ! Ah, il freine enfin le gars, ce qui a pour effet de m'éjecter sur le sol.
Juste un saut de deux bons mètres en grande partie accompagné par l'automobile. Je suis sur le ventre et je regarde devant moi : pourvu qu'un débile n'arrive pas dans l'autre sens. Non... Tiens, si je lève la tête pour observer cela, c'est que la colonne vertébrale n'a pas trop morflé. Il faut dire que mon gros cartable plein de cahiers a pris une bonne partie du choc quand j'ai élégamment percuté le capot de trois-quarts dos.
Je me retourne pendant que des gens se regroupent autour de moi. Sur le coup, j'ai bien envie de me lever mais une douleur à l'épaule me rend prudent. Et puis, j'ai plus d'adrénaline que de sang dans les veines en ce moment et je suis partiellement en état de choc.
Le conducteur de la bagnole doit avoir une bonne soixantaine ou alors, il ne fait pas assez de sport. Il se penche vers moi et je constate qu'il est plus paniqué que moi. Je le rassure.
Tiens, les pompiers sont déjà là ! Chouette, je vais avoir droit à la voiture rouge comme mon ami le Mustang dans le Vercors ! Les deux jeunes gars tiennent absolument à me sécuriser la colonne et m'enfournent dans leur véhicule comme Josette l'a fait récemment pour le chapon de Noël : ficelé et bien farci.
Tiens, Josette est là aussi. Je plaisante constamment avec les pompiers et ils demandent à mon épouse si je suis tout le temps comme ça. Elle répond par l'affirmative d'un air désolé...
En fait, je ne suis pas tout à fait dans mon état normal, le choc nerveux a activé la machine à déconner et je suis excité comme une puce. C'est un réflexe de survie. Tant que je dis des âneries, c'est que je suis toujours vivant.
Avant le départ pour les urgences, je demande à Josette de m'amener un appareil photo à l'hôpital. Je pense déjà à mon blog. Ça va mieux.
Les urgences de l'hôpital d'Alençon, je les connais mais aujourd'hui, j'en découvre les plafonds, sanglé que je suis sur mon brancard. Intéressant.
Les urgences, c'est un monde à part. Il y a des gens partout, des lits dans les couloirs, des poivrots qui gueulent, des vieux qui geignent, du stress et un boulot dingue mais médecins et infirmières te traitent toujours avec le sourire, t'écoutent et prennent même le temps de discuter avec toi si c'est nécessaire.
Je suis trempé et je laisse une très jolie et très jeune infirmière brune aux yeux bleus me dévêtir partiellement. J'apprécie tout en regrettant l'époque où le personnel soignant féminin ne portait que des blouses. Saletés de tuniques, ça gâche le plaisir !
La gamine me prend mes constantes : cœur à 49. Je l'avertis que je ne suis pas en train de calancher, je fais seulement de la course à pied.
Un petit tour par la radio. L'opératrice est cool, comme tout le monde dans cet apparent capharnaüm.
De retour dans le service, une femme médecin lit mes radios, je l'informe que cette épaule a déjà subi deux luxations partielles. Ça se voit, me dit-elle. Apparemment, il n'y a pas de bobo important.
"Vous avez eu de la chance..."
On cause un moment de pédagogie de la lecture pendant qu'elle me fait mon arrêt de travail. Je vais avoir du mal à écrire au tableau pendant quelques jours. Zut ! Et mon clavier d'ordinateur, je ne vais quand même pas m'en priver ! Va falloir s'adapter.
Josette revient me chercher. Accident, pompiers, urgences, radio, consultation : deux heures trente chrono. Je suis sûr qu'en cas de compétition, je ne serais pas loin du podium.
On est bien mais rien ne vaut la maison d'autant que les nerfs tombent et je ressens comme un coup de pompe. Je vais peut-être remettre ma séance de fractionnés de ce soir à samedi.
Je remercie tout le monde et je repars avec mon ordonnance à la main.
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Une voiture un peu plus haute, un peu plus rapide, un conducteur un peu plus miraud et crouîîîk, plus de Lutin ! Ça correspond tout à fait à ma vision de l'existence. Un jour, tu es là, l'instant d'après, tu n'es plus là... C'est tout le tragique et toute la beauté de la vie. C'est aussi pour cela qu'elle vaut la peine d'être vécue.
N'empêche, la prochaine fois, je regarderai plus attentivement quand je traverserai...
Par Le Lutin d'Ecouves - 11-01-2011 22:10:53 - Aucun commentaire
Par Le Lutin d'Ecouves - 08-01-2011 09:56:57 - 4 commentaires
Cette fois-ci, Tonton Lutin s'adresse aux ados de plus de quinze ans et plus particulièrement aux garçons.
Eh oui les gars, je n'oublie pas que j'ai eu votre âge (il y a 40 ans ! ) et je vous envoie un petit conseil sous forme de vidéo.
Par Le Lutin d'Ecouves - 05-01-2011 21:09:34 - Aucun commentaire
Händel fut vite pardonné et devint même le premier compositeur du royaume, obtenant officiellement la nationalité anglaise.
C'est en 1720 à Londres que Händel fait éditer ses huit suites pour clavecin qui sont certainement des œuvres de jeunesse composées en Allemagne. L'une des suites comporte une "Grande Sarabande" qui s'inspire du thème des Folies d'Espagne que l'auteur connaissait bien comme tout le monde à son époque à cause de l'immense succès de l'opus V de Corelli.
A l'instar de Purcell, Händel modifiera la progression harmonique d'origine.
/DM___ /A7___ /F___ /C___ /GM___ /DM___ /GM___ /A7___ / /DM___ /A7___ /F___ /C___ /GM___ /F___ /GM A7__/DM___ /
Alors que la Folia "classique" a pour progression :
/DM___ /A7___ /DM___ /C___ /F___ /C___ /DM___ /A7___ / /DM___ /A7___ /DM___ /C___ /F___ /C___ /dm A7__/DM___ /
(Merci à Folia, a musical cathedral pour le renseignement)
Par Le Lutin d'Ecouves - 01-01-2011 10:58:54 - 12 commentaires