Cet album présente seize miniatures au style encore folk dans lequel se trouvent les germes de son troisième opus : Mutabor.
Paru en 2010, cet album singulièrement mature pour une jeune femme de 22 ans, tranche avec ses autres productions d'abord par la plus grande durée des morceaux mais aussi et surtout par la richesse et l'étrangeté des arrangements.
Si le piano d'Alina est toujours présent, sa voix est maintenant accompagnée par divers instruments acoustiques ou électroniques. A l'écoute de cette œuvre, on glisse dans un monde où la fraîcheur de la voix de l'artiste laisse régulièrement place à des ambiances fantasmagoriques aux échos subtilement inquiétants.
Le garçon noyé, (Alina Orlova)
Les textes, souvent très courts, sont proches du Haïku par leur côté impressionniste, à la fois concrets et rêveurs. Ils sont écrits en Lituanien, une fort belle langue que j'ai découverte pour l'occasion (merci le traducteur Google), en russe et en anglais.
Le seul problème avec cette perle musicale, c'est qu'elle n'est pas disponible en France ou en Europe de l'Ouest. Qu'à cela ne tienne, je l'ai facilement obtenue pour une somme dérisoire directement en Lituanie en passant par Discogs qui m'a orienté vers un vendeur de Vilnius.
A consulter :
Sirdis
(le coeur en Lituanien)
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