KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Septembre 2009
Le Lutin d'Ecouves

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

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Archives Septembre 2009

IN YOUR EYES

Par Le Lutin d'Ecouves - 30-09-2009 13:21:50 - 4 commentaires

 Dans tes yeux
 

 
Ce matin, mon IPOD a dansé cette chanson de Peter Gabriel que ma Josette aime tant. Des paroles simples, des sentiments simples, la joie d'être là et de n'être pas seul, voici ce qui émanait de cette belle chanson enregistrée sur scène à Milan :
 
 
Dans tes yeux
La lumière, la chaleur
Dans tes yeux
Je me sens entier
Dans tes yeux
Je vois l'entrée d'un millier d'églises
Dans tes yeux
La résolution de toutes les recherches jusque là restées vaines
Dans tes yeux
Je vois la lumière et la chaleur
Dans tes yeux
Oh, je veux être entier
Je veux toucher la lumière
La chaleur que je vois dans tes yeux
 
Comment ne pas penser à celle qui m'accompagne depuis tant de temps que ma jeunesse me paraît celle d'un autre.
 
Pour te dire des choses simples :
 
 

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THE LORD OF THE LUTIN

Par Le Lutin d'Ecouves - 28-09-2009 20:23:58 - 11 commentaires

 
Exclusif pour Kikouroku !!!

 

Vous n'allez pas me croire ! Il y a quelques années, j'ai fait un bout d'essai avec ma copine Buffy pour Peter Jackson.

A l'époque, il envisageait de tourner "Le Seigneur des Anneaux" dans les décors naturels de la forêt d'Ecouves.

J'avais un chouette déguisement et on s'est bien marré. Cependant, Peter n'a pas gardé la scène et il a même précipitamment déménagé en Nouvelle-Zélande pour y tourner son film. Je ne sais pas trop pourquoi...

 

Bon, il me reste quand même ce rush :

 
 

 

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ON SE FAIT UNE TOILE ?

Par Le Lutin d'Ecouves - 26-09-2009 08:26:06 - 6 commentaires

Le jardin des araignées
 

Chaque année, au début de l'automne, mon jardin se transforme en labyrinthe arachnide. En effet, c'est lors de cette période que les Epeires Diadèmes se décident à faire leurs si savantes toiles.

Comme les araignées sont chez moi des animaux respectés, personne ne s'avise de les déranger et d'endommager leurs toiles. Bon, quand on sort, on se prend bien quelques toiles dans la figure si l'on n'y prend pas garde mais on s'excuse toujours.

Madame en train de tricoter

Il y a peu, je me suis débarrassé de mon compact Sony qui était possédé par le Malin et je suis maintenant propriétaire d'un petit Canon Ixus rose qui a la particularité de faire des photos en zoom numérique fort acceptables. Ma femme ayant transformé sa grande section en réserve aranéologique, elle me demande de faire quelques photos de la colonie d'Epeires qui squattent le jardin pour exploiter les clichés en classe.

L'épeire est reconnaissable à sa croix dessinée sur l'abdomen

Si les femelles sont la majorité, quelques petits mâles se promènent ici et là. Ils ne sont pas nombreux car leur survie est incertaine. En effet, beaucoup se font boulotter pendant l'accouplement. Malgré tout, les plus malins arrivent cependant à échapper à ce funeste destin en offrant un insecte à la belle qui dévore son cadeau pendant que le rusé mâle fait son affaire.

Ça ne vous rappelle rien ? N'invitons-nous pas nos femmes au restaurant dans l'espoir de terminer la soirée dans de tendres ébats...

Quand tu es un gars, ta vie ne tient qu'à un fil (arf!)
 
C'est vrai que l'on ne peut pas résister à une si belle femelle aux organes si généreux, surtout quand elle nous présente ses dessous :
 

Là, c'est un peu porno, j'en conviens...

Les seuls à ne pas apprécier notre tolérance envers les araignées, ce sont les insectes, le jardin devenant un piège mortel pour nombre d'entre eux. Heureusement que les jolis sphynx colibris et les superbes abeilles solitaires se sont fait la malle. Seules les dernières abeilles communes semblent ne pas trop apprécier les séances de bondage lors desquelles elles se font sucer lentement les fluides corporels par de goulues araignées. C'est vrai, c'est un peu cruel, mais mourir au milieu d'une toile d'épeire, merveille d'équilibre géométrique, n'est-ce pas une belle fin ?

 Cette dernière photo est de ma Josette.
Tiens, je l'inviterai bien au restau ce soir...

 

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LE LUTIN AU PAYS DE BAMBI

Par Le Lutin d'Ecouves - 23-09-2009 22:14:38 - Aucun commentaire

Au Pays de Bambi,
 
Il y a des Garfields

 Il y a aussi une course de 15 km :
 
La Foulée Chesnaysienne.
 
Et c'est ICI.
 
 

LE LUTIN FAIT LE GALOPIN

Par Le Lutin d'Ecouves - 21-09-2009 23:05:28 - Aucun commentaire

A Alençon, le Lutin ne fait pas dans la dentelle.
 
 
C'est pendant les Galopades du Patrimoine
et c'est :
ICI

LE LUTIN PRÊT À SE DÉCHESNAY

Par Le Lutin d'Ecouves - 19-09-2009 11:07:26 - 9 commentaires

 Yes ! Yes ! Yes !
(Oh oui !  Oh oui ! Oh oui !)
 
 
 
Avant, j'étais comme ça :
Voir billet du 31 août
 
 
 
 
Trois semaines après, ça va mieux :

La preuve :
 
 

Moins 3 kg400 en trois semaines ! Grâce à cela, j'ai poutré Hellaumax aux Galopades du Patrimoine (12 bornes en 49'39").

Ready ou raide pour la Foulée Chesnaysienne 36 heures après... ?

Vous le saurez en lisant le prochain épisode de votre série :

"Le Lutin fait n'importe quoi !"

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UN DIMANCHE A CONDÉ

Par Le Lutin d'Ecouves - 15-09-2009 23:22:30 - 4 commentaires

Ce dimanche-là, à Condé sur Sarthe...
 
 
 
Il y avait un vide-grenier :
 
 
 
Il y avait le petit frère de Benos :
 
 
Et un relais de 3x6 km
 
 
Deux équipes y ont mené un combat sanglant.
 
 
Le récit est .
 
 

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RIEN QUE DES CENDRES...

Par Le Lutin d'Ecouves - 12-09-2009 10:55:50 - 9 commentaires

 
 
Rien que des cendres...
 
 
 
Un circuit partiellement boisé, une piste de quatre cents mètres, des terrains de foot et de rugby, des vestiaires, la Plaine devrait grouiller de sportifs et pourtant…
Pourtant, ce soir il n’y a personne à tourner sur l’anneau de presque trois kilomètres qui sert de terrain d’entraînement à tous les crossmen de la région. Il est tard mais surtout, la période ne se prête guère aux activités sportives. Même les plus acharnés des coureurs font une pause entre Noël et le Nouvel An.
 
Pas moi. Cette parenthèse, ce hiatus, ce carcan de liesse obligatoire m’a toujours mis mal à l’aise et moi qui d’habitude suis grégaire presque à l’excès, je ressens comme un vide et un étrange sentiment de solitude.

Voilà pourquoi, par automatisme, par habitude, par désœuvrement, je cours alors que le soleil disparaît derrière le rideau d’arbres cachant la Nationale. La journée fut éclatante, la nuit n’en sera que plus glaciale.

 
Un tour, deux tours… comme à l’accoutumée lorsque je suis seul, mon esprit ne se fixe sur rien et mes sens se synchronisent sur ma foulée. Je ne pense pas...

La nuit englue dorénavant chaque arbre, chaque buisson, chaque butte herbeuse. Je vois presque les lourdes ondulations de l’obscurité ramper sur le sol. Les sensations me quittent. Endorphine ou manque d’oxygène ? Je connais le phénomène. Si aucun partenaire d’entraînement n’est là pour le stimuler, mon cerveau se déconnecte partiellement et me fait entrer dans un monde flou où ma foulée se désincarne. C’est assez agréable de flotter ainsi au-dessus de soi, ne percevant que le rythme de son propre souffle et les lumières incertaines d’une nuit sans but.

Sans but mais pas sans consistance. Presque collante. Rarement l’obscurité ne m’a paru si palpable. Pas opaque ni épaisse, la visibilité est même acceptable grâce aux candélabres municipaux et à une Pleine Lune que la pureté de l’air magnifie. Non, la nuit a une texture et cette texture, je la pénètre l’esprit vacant. Je connais cet éblouissement et je sais qu’il ne dure que peu de temps. Et pourtant, je reste suspendu en équilibre sur le fil étrange de cet instant.
 
 
Soudain, plus rien ne me retient, je trébuche et  me vois tomber au ralenti. En fait, ma chute se décompose en plusieurs images tressautantes et floues comme si j’étais devenu  le sujet d’une projection praxinoscopique. Mon corps fait un angle de plus en plus fermé avec le sol et pourtant le choc se fait attendre.
Etrange sensation de chute impossible… Je ne sais comment je retrouve l’équilibre mais j’arrive à  reprendre ma foulée. Tout redevient normal ou presque. Je perçois à nouveau les crissements de mes pieds sur la neige et le froid qui se fait de plus en plus vif.

Le froid est mon ami, pas le froid humide des tempêtes de fin d’automne ni la Bise que j’ai connue dans mon enfance, ce vent du nord qui éteignait nos ardeurs de bâtisseurs d’igloos du temps où j’habitais dans la petite Sibérie du Doubs ; non, mon ami est ce froid calme et apaisant qui fige les souffles et les sentiments et me permet d’habiter en moi-même sans avoir à gaspiller mon énergie et mes paroles.

Je cours de plus en plus vite, je ne ressens aucune perte d’énergie. J’atteins facilement les quinze à l’heure et pourtant je ne perçois nulle fatigue.
Cela m’était déjà arrivé lors d’une compétition dans le massif du Pilat. Je m’étais retrouvé seul un bon moment dans un impensable désert blanc et j’avais accédé à un état de stase psychologique qui me donnait l’impression que tout le poids de mes affects avait disparu. J’étais débarrassé du fardeau de mon être et je courais comme j’avais rarement couru.

La vitesse me donne une impression étrange, jamais perçue jusqu’ici. J’ai l’impression qu’une part de moi-même va moins vite que mon corps et qu’une déperdition de matière éthérée s’effectue à l’arrière de mon crâne.

 
Je boucle un nouveau tour en repassant près des installations sportives éclairées pour moi seul puis je m’enfonce à nouveau dans la nuit. Mon souffle se fait léger et ma foulée discrète. Je suis certainement à ma vitesse maximum et rien ne peut m’atteindre. Et pourtant un souffle, une tache de couleur me frôlent et percent l’obscurité devant moi. Un autre coureur…

Normalement en ces moments suspendus, la présence d’autrui rompt l’enchantement et je me remets à jouer mon personnage grégaire et volubile ; ce qui ne manque jamais de ralentir mon allure. Etrangement, j’accélère encore, mes semelles marquent à peine la neige, je poursuis mon compagnon de solitude, aiguillonné par la curiosité.

Cette foulée rageuse, ce style puissant et pourtant laborieux, cet arrachement tellurique… C’est lui, une légende de notre modeste club. Il détient toujours le record local de vitesse sur la fameuse course en côte dont le rituel se perpétue depuis bientôt quarante ans dans notre cité.

Ce ne peut être que lui mais… L’évidence de ce « mais » ne me heurte pas, je suis toujours dans cette bulle de sentiments en suspension mais mes idées sont claires. Je sens qu’il faut que je lui parle. J’accélère encore.

 
En me rapprochant, je m’aperçois que sa silhouette déchire littéralement la nuit comme s’il pénétrait de la  brume, laissant des lambeaux mourir derrière lui. Mais l’obscurité est pure et l’air limpide. C’est bien la nuit qui se délite.

Ces cheveux longs, ces moustaches, cette tenue de bric et de broc… c’est bien lui. Il me regarde et me salue. La surprise commence à s’insinuer dans mes neurones endormis, gorgés d’endorphine de gel. Je balbutie bêtement :

« Mais c’est toi…
- Ben oui, me dit-il avec son accent mi-ouvrier, mi-paysan, tu croyais que c’était le Père Noël ? »

Il avait toujours été un bon camarade mais sa personnalité était rugueuse. C’était un gars du Pays, sans bassesse et sans concessions. Il fallait le connaître.

« Mais, repris-je, enfin… tu n’es plus… là.
- Tu m’vois, non ?
 - Oui mais ton … départ.
- Ah ça ! C’est vrai, j’suis plus vraiment là !
- Mais quand même ! Enfin, tu as fait fort, tu as pensé à ta femme et aux gosses ?
- T’es qui, toi pour me juger ? J’ai fait c’que j’avais à faire !
- Excuse-moi, dis-je d’un air contrit, tu sais, tout le monde a été retourné quand même…
- J’sais bien mais je n’pouvais pas continuer à souffrir comme ça et ils vont bien se débrouiller sans moi...
Il sourit et reprend :
- Y’a pas d’mal, c’est vrai, j’y suis allé fort mais j’voulais pas finir comme un légume. Tu t’rends compte, j’pouvais plus courir !
- C’est vrai réponds-je, c’est vrai… »

Et je suis soudain pénétré par sa vérité, il ne pouvait plus courir. Qui suis-je, moi, petit homme pour juger ses actes ? J’avais souffert comme lui ? J’avais entrevu un sombre avenir comme lui ? Mon admiration pour cet athlète atypique, jamais dite, jamais montrée se met soudain à monter d’un cran.
 
 

Tout cela se passe à plus de seize à l’heure, les paroles entre chaque foulée se projettent hors de nos poumons pour aller se ficher durement dans la neige. L’extrême étrangeté de la situation devrait me faire sortir de moi-même et pourtant, je discute avec lui  comme si rien ne s’était passé.

« Mais tu es là pour quoi ?
- Je cours mon gars, je cours ! Il rit soudain et son œil se révèle malicieux. Je cours car il faut bien courir ! Tu sais là-bas, il n’y a rien… que des cendres, alors il faut bien courir. Et puis il y a les jeunes…Son regard se fait plus sombre, presque triste. J’peux pas les laisser. Eux, ils n’ont pas choisi, ils sont perdus. Alors je cours avec eux et ça les rassure. »

C’est à ce moment que je perçois que nous ne sommes pas seuls sur la Plaine, deux frêles silhouettes mal définies courent près de nous. Elles nous suivaient depuis le début, laissant s’échapper derrière elles un sillage chimérique fait de couleurs entremêlées.

Un garçon et une fille. Ils courent sans vraiment toucher le sol, cherchant mon compagnon de leurs grands yeux interrogateurs. Des larmes volent autour de leur visage et pourtant ils ne pleurent pas. Ils sont beaux, ces jeunes athlètes. Ils sont beaux mais l’angoisse dilue leur substance. La peur et la douleur de n’être pas exsude de leur course et ils se rapprochent de leur compagnon vétéran, en quête d’un peu de sécurité et, qui sait, d’affection. C’en est trop pour moi.

Je suis enfin submergé par l’émotion, toute cette peine, toute cette détresse font soudain pénétrer le froid en moi. Je suis saisi et je chute brutalement ou plutôt je finis ma chute entamée quelques temps auparavant. La neige me tend les bras et mon corps ne fait nul bruit.

 
Je me retourne sur le dos et je reste ainsi de longues minutes, contemplant le ciel à la fois choqué et serein. Je pense à lui. Je sais que je ne le reverrai plus. Je sais qu’il m’a fait un cadeau. Je sais aussi que j’oublierai rapidement ces instants qui cadrent si peu avec mon esprit matérialiste.

Je me relève enfin. Je suis transi et je ressens une forte douleur dans les deux jambes. Je rejoins ma voiture en boitant. La lumière rassurante de l’habitacle et la radio qui se met en marche achèvent de me sortir de mon étrange rêverie. Je tourne la clé de contact.

 

Décembre 2008-septembre 2009

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IL ESTOIT UNE FILLETTE

Par Le Lutin d'Ecouves - 09-09-2009 17:07:28 - 4 commentaires

Clément Janequin

1485-1558

Voilà encore le Lutin avec sa musique de merde et ses instruments bizarres comme dirait le Benos. Sauf que là, il n'y a pas d'instruments mais juste des voix.

Janequin qui fut, entre autres, curé d'Avrillé près d'Angers prit certainement part à la bataille de Marignan lors de laquelle les valeureux Français poutrèrent les Suisses, inventant par la même occase la recette du petit suisse qu'on écrabouille dans son assiette. Etait-il là pour donner l'extrême-onction aux pauvres Helvètes ou participait-il à la castagne, on ne le sait mais en tout cas, il en fit une chanson "La Bataille" (appelée aussi La Guerre) qui fut un tube en Europe pendant plusieurs dizaines d'années.

Marignan, quinze cent quoi ?

Même s'il composa pour l'Eglise, Janequin, qui migra ensuite à Paris, se fit connaître surtout par ses chansons (plus de 250) qui le rendirent célèbre dans toute l'Europe. C'est de cette époque que l'on date l'apparition de la chanson française avec ses caractéristiques musicales et thématiques bien particulières.

Je vous propose une des chansons de Janequin "Il estoit une fillette" au thème graveleux bien français où l'on voit que le prêtre Janequin avait une certaine connaissance de la chose...

Il estoit une fillette
Qui vouloit scavoir le jeu d'amours,
Ung jour qu'elle estoit seullette
Je luy en aprins deux ou trois tours,

Apres avoir senty le goust
Elle me dit en soubirant
"Le premier coup me semble lour
Mais la fin me semble friant"

Je luy dis "vous me tentez"
Elle me dit "recommencez"
Je l'empoingne
Je la fringue fort.

Elle crie "ne cessez"
Je luy dis "vous me gastez
Laissez moy, petite garse,
Vous avez grant tort.

Mais quant ce vint a sentir le doulx point
Vous l'eussiez veu mouvoir si doulcement
Que son las cueur luy Tremble fort et poingt
Mais, Dieu mercy, c'estoit ung doulx tourment.
 
 
 
 
En Bonus, un morceau spécialement dédié au Mustang : "Le chant des oiseaux", chanson employant les onomatopées, technique déjà utilisée par le compositeur dans "La Bataille":
 

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LA LOUTRE ÇA POUTRE !

Par Le Lutin d'Ecouves - 07-09-2009 21:57:07 - 5 commentaires

Une sale bête
 
 
Le 7 septembre, c'est l'anniversaire de Marion la Loutre dite Marioune et comme je suis un sale type, j'en profite pour dire du mal de ce mammifère aquatique pervers et brutal.
 
Ben oui, comme la plupart des gens intoxiqués par l'imagerie naïve du monde enchanté des documentaires animaliers pour enfants, vous vous imaginez que la loutre est un animal charmant et joueur. Que nenni ! Ce monstre est doté des plus ignobles manies que la nature a inventées. Déjà, la loutre boit :
 
C'est pas Bô !
 
Il y a pire : la loutre mâle est un abominable macho fainéant et violent. Il n'est pas rare d'observer des mâles loutres de mer enlever des petits loutrons à leur maman et ne leur rendre que contre une rançon de poisson. Sale mentalité (source : Terra Nova).
 
 
Je ne sais pas si vous avez déjà vu des films ou des dessins animés mettant en scène des loutres. Elles ont tout plein d'amis comme des gentils dauphins ou d'adorables petits phoques. Ça donne toute une imagerie gnangnan de ce genre :
 

Tu parles que le phoque gris il est copain avec la loutre ! Il a lu le journal le gars et quand il voit une loutre, il se tire la queue entre les pattes ! Jugez plutôt (source : San Francisco Chronicle, 19 avril 2001) :
 
"Les phoques de la région de Monterey peuvent enfin dormir tranquilles car maintenant, le prédateur sexuel et serial killer nommé Morgan la Loutre a enfin été capturé.
 
Cette loutre mâle d'environ 30 kilos avait pris l'habitude d'agresser sexuellement de jeunes phoques et parfois de les noyer après les avoir mordu de nombreuses fois au museau. On pense qu'environ une vingtaine de phoques ont été victimes de ce type d'agression de la part de Morgan.
 
Cette loutre avait fait partie du "Monterey Bay Aquarium's Sea Otter Research and Conservation program" qui avait pour but de recueillir des bébés loutres abandonnés, de les élever puis de les relâcher dans la nature.
 
Malheureusement, Morgan est tombé dans un secteur de forte compétition sexuelle entre mâles en surnombre par rapport aux femelles et il n'a pas pu trouver de femelles pour se reproduire, il a donc cherché ailleurs de quoi assouvir ses instincts.
 
Une fois capturé, Morgan a été mis à l'isolement et a échappé de peu à la castration..."
 
 
Comme vous voyez, la loutre est véritablement un fléau et si l'on veut sauver les bébés phoques, il n'y a plus qu'une solution : peler ces horribles créatures comme le font certaines firmes qui proposent divers articles en fourrure dont cet adorable petit ours en peluche en peau de loutre :
Dineega speciality furs (Alaska)

 
Bon, c'est un peu cher mais regardez le sourire de la petite fille ; rien que pour cela, ça vaut le coup de dépiauter une loutre, non ? 
 
 
 
 
 
Merci à Marioune pour les infos et ... Bon anniversaire !
 
 

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