Par Le Lutin d'Ecouves - 29-07-2022 19:29:28 - 6 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 07-07-2022 12:00:59 - 5 commentaires
Etape 12 : 19 juin Plougasnou-Térénez (11,96 km - 260 m D+)
C'est au petit déjeuner que nous découvrons la situation : le vent a tellement soufflé cette nuit que l'eau a pénétré la verrière du restaurant et la patronne dispose bassines et serpillières. Pendant que nous mangeons, un nouvel assaut de pluie a lieu. La distance prévue est assez courte et nous décidons de prendre notre temps en espérant une accalmie.
Et c'est parti sous une pluie modérée ; las, à la sortie du village c'est déjà un déluge du genre que nous n'avons jusqu'ici connu qu'à Cherbourg. Nous nous réfugions sous un abri bus duquel nous ne ressortirons qu'après 50 min de sévère renâpée.
Trop fun la rando ! |
Il doit faire 13 ou 14 degrés, ça on supporte mais le vent s'amuse à décorner les bœufs et il devient encore plus insistant quand on arrive à la pointe du Diben.
Bien sûr, le paysage est magnifique mais nos sacs augmentent sérieusement la prise au vent, rendant cette partie du parcours périlleuse tellement les rafales nous ballottent, c'est ballot !
De grains en coups de vent, nous commençons à être pénétrés par la conviction qu'il faut faire vite pour rejoindre le camping qui nous attend. Ben oui, pour expier le précédent hébergement plus que bourgeois, nous avons réservé une petite cabane de 9 m2 sans sanitaire avec juste deux lits, pour 39 euros, ça le fait.
Eh bien, 2,5 km avant le camping, les éléments se déchaînent tellement que nous sommes obligés de nous arrêter au port de Térénez où nous nous réfugions dans une crêperie dans laquelle nous nous changeons puis mangeons en prenant notre temps vu que dehors c'est l'apocalypse météo. Profitant d'une fugace éclaircie, nous rejoignons le camping où nous apprenons que le séchoir de la buanderie est en panne depuis ce matin. Trop bien ! Heureusement, la cabane a un radiateur qui va nous aider à sécher nos affaires. C'est ainsi que nous passerons la nuit dans un étendoir à linge improvisé.
Etape 13 : 20 juin Térénez-Morlaix (14,87 km - 184 m D+)
Plus grand mausolée mégalithique d'Europe, ce cairn fait 75 m de long sur 28 de large. Il comporte 11 chambres funéraires de deux époques différentes entre moins 4500 et moins 3900. Son exceptionnelle conservation est due au fait qu'il était jusqu'il y a peu recouvert de terre et ce n'est que dans les années 50 qu'un entrepreneur qui voulait en faire une carrière découvrit que les cailloux qu'il voulait exploiter n'étaient pas venus tout seuls. Depuis, l'Etat a racheté le site.
Après un croque-monsieur dans une brasserie style années 20, nous allons nous coucher dans notre appart dont nous apprécions le calme. Nous avons bien choisi la date car des affiches nous apprennent que la place sur laquelle nous sommes abritera demain la Fête de la Musique une bonne partie de la nuit... Au fait, il n'a pas plu de la journée.
Etape 14 : 21 juin Morlaix-Carantec (17,87 km - 338 m D+)
Nous n'avons pas envie de nous prendre la tête avec le dénivelé du GR et optons pour la route qui longe la Rivière de Morlaix. Au bout de 5 bornes, nous en avons assez et reprenons le GR, traversant ainsi une forêt qui est en fait l'immense parc d'un ancien château.
Etape 15 : 22 juin Carantec-Roscoff (20,47 km - 341 m D+)
Dernière étape : Nous quittons la presqu'île de Carantec en franchissant la Penzé au Pont de la Corde situé au cinquième km.
Par Le Lutin d'Ecouves - 05-07-2022 18:15:06 - 3 commentaires
Etape 9 : 16 juin Lannion-St Michel en Grève (21,92 km - 523 m D+)
Vous remarquerez que c'est de l'Orangina ! |
Par Le Lutin d'Ecouves - 02-07-2022 20:03:17 - 3 commentaires
Etape 4 : 11 juin Tréguier-Buguélès (24,39 km - 341 m D+)
Le temps est bien agréable ce matin... Nous entreprenons la remontée du Jaudy en franchissant d'abord un de ses affluents.
En route pour notre gîte situé à Buguélès, nous voyons sur la carte que nous avons environ 3 km de campagne pour le rejoindre et, oh surprise, nous ne quittons jamais la côte. En fait, l'estran est tellement large en ce lieu qu'il est compté comme de la terre ferme sur la carte alors qu'il est sous l'eau au moment où nous passons. Une fois arrivés, nous sommes accueillis par deux retraités de l'Education Nationale qui nous installent dans une petite maison au confort royal munie d'un lave-linge (Alléluia !) et d'un sèche-linge (Hosanna !). Ils nous proposent de nous déposer le soir au restau de la plage de Gouermel situé à deux bornes de là. Trop sympas ! Nous déclinons leur offre de venir nous rechercher après le repas, on est quand même des sportifs...
Encore plus bizarre ! |