Par Le Lutin d'Ecouves - 29-07-2009 22:29:31 - 2 commentaires
ENCORE UNE FEMME ULTRA VIOLEE !
Par Le Lutin d'Ecouves - 29-07-2009 10:08:54 - 8 commentaires
Les UV des cabines de bronzage, jusque là considérés comme "probablement" cancérogènes, sont désormais classés "cancérogènes" par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), l'agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), apprend-on mardi 28 juillet.
Par Le Lutin d'Ecouves - 23-07-2009 11:59:48 - 23 commentaires
Tu parles ! Il va bien falloir grimper mais le Vercors, c'est une montagne. Et moi qui n'aime que les descentes (surtout de bière).
J'ai lu rapidement le fil de discussion et j'ai vu qu'on allait quand même se faire la Glandeuse. Ça tombe bien, je la connais la Glandeuse, elle est du genre à se laisser faire :
Manque de bol ! Il s'agit de la montagne de Glandasse qui culmine à 2000 mètres. Il croit vraiment que je vais monter là-haut le Khanard !
Maintenant j'ai l'air d'un gland pour le coup ! Si je me défausse, je vais encore aggraver ma réputation qui n'est déjà pas brillante sur ce site de beaux et jeunes sportifs surdiplômés à l'haleine fraîche et à la pensée droite.
En plus, j'ai promis à Marioune la Loutre de co-voiturer. Si je la laisse tomber, je la connais, elle va me poutrer la tête sévère ! Les morsures de loutre, ça fait mal !
Bon, faisons contre mauvaise fortune bon coeur et préparons notre sac. Le Khanard a fait des recommandations à ce propos sur le forum... J'espère que je n'ai rien oublié !
Par Le Lutin d'Ecouves - 21-07-2009 10:16:21 - 5 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 20-07-2009 21:09:29 - 5 commentaires
Voici les paroles de la chanson dans laquelle Harriet Wheeler raconte cette nuit si spéciale alors qu'elle n'avait que six ans :
it's 4 in the morning July in '69
me and my sister
we crept down like shadows
they're bringing the moon right down to our sitting room
static & silence
& a monochrome vision
they're dancing around
slow puppets silver ground
& the world is watching with joy
we hear a voice from above
& it's history
& we stayed awake
all night
& something is said & the whole room laughs aloud
me & my sister
looking on like shadows
the end of an age as we watched them walk in a glow
lost in space
but I don't know where it is
they're dancing around
slow puppets silver ground
& the stars & stripes in the sand
we hear a voice from above
& it's history
& we stayed awake
all night
they're dancing around
it sends a shiver down my spine
& I run to look in the sky &
I half-expect to hear them asking to come down
will they fly or will they fall?
to be excited
by a long late night
Par Le Lutin d'Ecouves - 18-07-2009 13:09:53 - 6 commentaires
Notre langue a du génie
Un des reproches faits au site Kikouroù, c’est que ses membres sont trop gentils. J’ai moi-même commis une pochade nommée Alerte aux BSN !!! pour me moquer en toute mauvaise foi de cette tendance qu’ont les membres de ce respectable site de piétons pressés à se féliciter, se congratuler, s’applaudir, se complimenter, se louanger… bref, se brosser les uns les autres dans le sens du poil.
Au Moyen Age, le mot gentil ne signifiait pas mignon. Il voulait simplement dire (bien) né, c’est-à-dire noble. On pouvait donc être un gentil prince et ne pas hésiter à trancher, rôtir ou escouiller ses contemporains avec entrain. Il suffisait d’être de bonne famille, un gentilhomme.
Par Le Lutin d'Ecouves - 14-07-2009 11:29:46 - 10 commentaires
Et il y a toujours des enfants, beaucoup d'enfants...
Par Le Lutin d'Ecouves - 12-07-2009 11:11:11 - 8 commentaires
Nous n'irons plus au bois,
Les lauriers sont coupés,
La belle que voilà
Ira les ramasser
Entrez dans la danse,
Voyez, comme on danse,
Sautez, dansez,
Embrassez qui vous voudrez.
Finalement, le bon roi devant une levée de boucliers générale (et pas que de boucliers), va faire marche arrière et révoquer son édit puis autoriser à nouveau la prostitution en limitant le commerce des aimables dames à certains quartiers de la ville.
Louis IX était un bon administrateur et il avait finalement compris que la politique ce n'était pas tout régenter mais gérer rationnellement le bordel ambiant.
Note : Alain Baraton dans son ouvrage "L'amour à Versailles" date la chanson de l'époque de Louis XIV. Il s'agit semble-t-il d'une résurgence de la chanson face à l'interdiction de la prostitution dans les bois de Versailles.Que cela ne vous empêche pas de lire cet excellent ouvrage.
Par Le Lutin d'Ecouves - 09-07-2009 09:21:03 - 1 commentaire
Père n’a jamais cru en moi. Il m’a cependant élevé avec tout le soin et la rigueur dont ont bénéficié mes frères et sœurs mais mon esprit indépendant et mon goût pour les contrastes l’ont certainement décontenancé.
Wilhelm, son premier fils a toujours eu sa préférence. Il faut dire que mon aîné avait tous les dons. Que ce soit le clavecin, l’orgue ou le violon, tout ce qu’il touchait chantait avec la voix des anges. Sa technique était diabolique et je me souviens de ces concertos paternels pour trois clavecins pendant lesquels Wilhelm lançait des fusées d’arpèges que je devais rattraper tant bien que mal sous l’œil acéré et pesant de mon père dont la main gauche rythmait implacablement notre duel musical.
Mais voilà, Wilhelm n'a pas pu s'éloigner de l’ombre de notre père et cela l’a brisé. Jamais il n’a trouvé la place qui lui revenait malgré ses multiples talents. Et puis, il y a eu le vin…
Voilà pourquoi, c’est moi Emanuel, le second fils, filleul du fantasque Telemann; c’est moi que mon rival Quantz appelle « le Bizarre» qui suis en train de trier les archives du grand Johann Sebastian Bach.
Ma belle-mère Anna m’avait averti depuis un moment que père allait très mal. Il ne voyait plus depuis un moment et l’hiver dernier, il avait eu la mauvaise idée de confier ses yeux à ce charlatan de Taylor qui a précipité sa déchéance physique en le rendant aveugle.
Déchéance physique seulement, car père a continué à composer jusqu’à la fin, dictant ses partitions à Maman Anna ou au petit Johann Christian qui a maintenant quinze ans. Il est doué le petit frère, Maman Anna m’a implicitement demandé de l’emmener à Berlin pour parfaire son éducation. Je vais sûrement céder à sa demande, Christian est un charmant enfant et ma belle-mère a assez à faire avec mes deux plus jeunes sœurs.
Hier, j’ai relu cette énorme partition dont Père avait commencé la composition il y a dix ans. Lui, qui avait passé sa vie à transmettre son art, était toujours resté discret sur cet opus qu’il reprenait régulièrement. Quatorze fugues et quatre canons, tous basés sur le même thème :
A partir de cette simple phrase musicale, Père a composé une cathédrale de sons faite de fugues à deux, trois ou quatre voix en augmentation, diminution, en miroir ou à reculons. L’on ne compose plus ainsi maintenant. Le contrepoint, s’il est toujours présent, a cédé du terrain à l’expressivité. Mon parrain, le grand Telemann l’a bien compris et, malgré son âge avancé, il compose nombre de pièces que bien des jeunes compositeurs doivent lui envier.
L’œuvre de Père est tout autre, datée mais intemporelle. Elle est l’incarnation du contrepoint et en même temps le testament de cette musique qui vit le jour il y a plus de deux siècles chez nos voisins Flamands.
J’ai joué ce matin quelques-unes de ces fugues sur le clavicorde de Père, accompagné au clavecin en jeu de luth par Christian. La grandeur qui émanait de ces pièces finissait par créer une atmosphère étrange et au bout d’un moment, il semblait que nous étions plus de deux dans notre salon. Père m’impressionnera donc toujours…
Ce traité musical composé de fugues, je vais le faire graver, ne serai ce que pour rendre hommage au grand Johann Sebastian. Mais que mettre sur la page de couverture ? Père n’a même pas précisé quels instruments on doit employer pour jouer cette partition. Deux clavicordes, deux clavecins ou encore deux pianoforte, ces instruments qui sont tellement à la mode dans les salons berlinois et ailleurs ? La plupart des pièces peuvent être jouées à l’orgue à la condition qu’un deuxième musicien intervienne dans certaines fugues. La solution des cordes semble intéressante mais les tessitures requises nécessiteraient qu’un des violonistes prenne de temps en temps un deuxième alto.
Quant à la dernière fugue, la plus énigmatique, j’ai bien essayé de lui trouver une résolution en essayant de la terminer sur le clavecin de Père mais c’était presque injouable. Wilhelm aurait été mieux à même de trouver la sortie de ce labyrinthe mais c’est à moi qu’échoit la lourde responsabilité de mettre un point final à ce qui semble l’Opus Ultimum du grand Johann Sebastian.
Finalement, après bien des réflexions, j’ai pris ma plume et tracé directement sur le manuscrit :
"Über dieser Fuge, wo der Nahme "BACH" im Kontrasubjekt angebracht worden, ist der Verfasser gestorben."
(Sur cette fugue où le nom de BACH est utilisé en contre-sujet, est mort l'auteur.)
Par Le Lutin d'Ecouves - 06-07-2009 22:43:31 - 14 commentaires
Cathy est blonde et vitrailliste, c'est à dire qu'elle crée et fabrique des vitraux. Le fait qu'elle soit blonde indique juste que ses ancêtres buvaient leur bière dans le crâne de leurs ennemis. C'est elle qui a été chargée du remplacement des vitraux de la petite chapelle du XIVème siècle.
Et voilà le travail, la chapelle a retrouvé sa dimension spirituelle grâce à la lumineuse humilité de Cathy qui a su percevoir avec justesse la beauté et la simplicité du lieu :
Cathy nous a expliqué toute la symbolique de son travail avant de nous narrer l'ensemble des contes et légendes du lieu. Il est des endroits où l'on ressent plus intensément l'incroyable perspective de siècles écoulés. Saint Céneri est un de ces lieux.
Deuxième visite : l'église romane (XIème) située non loin, peut-être la seule église de France qui possède un nid d'abeilles protégé par Dieu en personne :
Mais si, je ne plaisante pas ! Ces saintes abeilles ont même leur plaque sur le mur de l'église :
Le fait que l'église date du XIème siècle alors que l'événement conté ici se passe au IXème n'est aucunement une contradiction. En fait, l'église romane a été construite autour de la ruche.
Cette église, entièrement peinte à l'origine, fut maladroitement restaurée au XIXème (peinture ci-dessus) et intelligemment mise en valeur depuis la fin du vingtième, entre autres grâce à un très beau chemin de croix (ensemble de sculptures) de Malézieux :
Bon c'est pas le tout, il est temps de se restaurer au bord de la rivière Sarthe avant la prochaine étape.
Pas trop de rouge ni de rosé à ce pique-nique car une course m'attend à quelques kilomètres de là :
Deuxième étape : Saint Léonard
Saint Léonard des Bois est une commune exactement voisine de Saint Céneri mais alors que cette dernière se trouve dans l'Orne, Saint Léonard appartient au département de la Sarthe d'où le nom un peu nase du site : les Alpes Mancelles alors qu'on est à peine à vingt bornes d'Alençon.
En fait d'Alpes, le village est construit entre deux falaises creusées par la vallée de la Sarthe. C'est un site où l'on pratique l'escalade et le parapente.
J'ai annoncé dans le Kivaoù que je le poutrerai en descente. Il ne va pas falloir mollir si je ne veux pas avoir l'air d'un gland !
Ma stratégie c'est : A fond, à fond, à fond.
Dès les premières petites descentes, je mets le turbo et ça me réussit. Première montée brutale, il faut marcher et même s'aider de cordes. Je repars un peu tapé mais la machine redémarre malgré les 28 degrés de cette fin d'après-midi.
Durant un moment, l'on court sur la crête du Haut Fourché et je récupère tout en avançant assez vite. Enfin, une vraie descente, là je laisse parler la poudre et je gagne cinq ou six places, enfumant ainsi quelques concurrents effarés.
Nous repassons dans le bourg où je retrouve Béa et ma Josette qui m'encouragent.
Derrière moi, Allain (Riah50) court en bonne compagnie. Il est plus malin que moi car, vu mon rythme, je n'ai que deux féminines devant moi donc peu de belles fesses à admirer. Quelques minutes derrière, il y a plus de donzelles, et pas les plus moches.
Montée de la Barre vers le plateau du Narbonne : là je dois avouer que je marche un moment... et je ne suis pas le seul ! La traversée du Narbonne est périlleuse car très caillouteuse mais ça me plaît.
Descente vers la vallée de la Misère et passage dans l'ancienne ardoisière. Le site est spectaculaire.
Boudiou, il va falloir remonter ça ! Je souffle ! Mon ami Ricounet en profite pour me passer et je n'ai pas l'énergie pour le suivre. Retour sur le Narbonne, je remets le turbo pour tenter de rattraper Ricounet mais en vain. Une descente acrobatique plus tard, me voilà à nouveau dans le village où je termine le circuit en 1h10'55".
Non loin derrière moi, arrive Dom61 que je retrouve total poutré près du ravito :
Pas facile de poursuivre le Lutin dans les descentes ! Riah50 va arriver un peu plus de trois minutes après. Lui, il est frais, comme d'habitude. Nous sacrifions à la bière coutumière avant de remonter vers Alençon. Le soleil s'abaisse vers l'horizon mais la journée n'est pas terminée !
Epilogue : chez le Mustang
Le barbecue de juillet chez le Mustang, c'est un peu notre repas de fin d'année. En effet, les Trailers d'Ecouves vont se disperser jusqu'aux derniers jours d'août où ils se retrouveront pour une nouvelle saison.
Là, je dois dire que je n'ai pas trop assuré... Je crois bien que j'ai laissé les autres animer la soirée.
Deux dernières photos : Mme Mustang