KikouBlog de Le Lutin d'Ecouves - Décembre 2019
Le Lutin d'Ecouves

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BILAN ANNUEL

Par Le Lutin d'Ecouves - 31-12-2019 16:36:21 - 9 commentaires


Une fois n'est pas coutume, après 25 ans de course à pied, je m'amuse pour cette année 2019 à faire un petit bilan chiffré, histoire de voir où mes pieds m'ont mené...
 
D'abord les données brutes fournies par mon GPS :
 
 
On remarquera le nombre d'activités supérieur d'une unité au nombre de jours de l'année. En fait, à part exception, je ne fais aucun sport le lundi, j'ai donc parfois deux activités par jour, souvent marche nordique + course à pied.
 
La répartition :
 
Course à pied : 250 activités pour 3605,99 km
 
Marche nordique : 116 activités pour 1097,78 km

(Dénivelé total : 68 081 m)
 
 
Bilan physique :

Aucune blessure cette année ; de plus, mes hallux valgus (déformation des bases des deux gros orteils) m'ont enfin laissé tranquille : merci à Katia qui m'a appris de savants bandages des pieds à effectuer quand l’inflammation se pointe et merci à moi pour avoir toujours refusé l'opération des pieds en partant du principe qu'un lutin, ça ne s'ouvre pas (ou alors aux autres...).

Toujours au niveau physique, même si la forme était moyenne en début d'année, elle n'a cessé de s'améliorer une fois que j'ai trouvé un équilibre d'entraînement entre 75 et 100 km par semaine (avec un pic à 120) répartis entre 70% de course et 30% de marche.

Bilan compétitions :
 
Au niveau compétitions, j'en suis certainement à mon niveau le plus modeste avec 19 épreuves (à 50 ans, j'en courais le double) : 7 cross, 7 trails (dont un de 64 km), 4 courses sur route (dont un marathon et un 100 km) et un 24 H dans lequel j'ai battu mon modeste record de distance avec 127,73 km. Le total des kilomètres en compétition étant de 503,49 km. Au niveau performances, l'érosion prévue se poursuit et je peux maintenant juste espérer 45 min sur 10 km et 3h45 au marathon. Par contre, je n'ai rien perdu sur les 100 km de Millau en 5 ans puisque mon chrono 2019 est le même que celui de 2014. 
La nouveauté en compétition, c'est que, en allant un peu moins vite, je termine chaque fois assez frais comme à Millau où je suis reparti à mon gîte à pied ou au Trail des Châteaux de la Loire lors duquel j'ai maintenu un rythme de 9 km/h du début à la fin.

Entraînement

La semaine type hors compétition :
Lundi : Je m'occupe de mes petites-filles en compagnie de mon épouse pendant que leurs parents font du sport.
Mardi : Sortie jogging avec des membres du tennis-club d'Alençon. Comme ce sont des bourgeois, je fais profil bas et ne joue pas au lutin.
Mercredi : AS21 avec Katia : 3,5 km d'échauffement, entre 5 et 8 X1000 m à 13 km/h sur piste puis 3,5 km de retour au calme.
Jeudi : Fractionnés sur piste avec les copines : 3,5 km cool puis la fête entre 15 et 18 km/h puis 3,5 km re-cool. Ce qui est nouveau ici, c'est que je m'astreins à limiter la vitesse maximum à 17/18 km/h et même souvent de me contenter de 16 à l'heure contrairement aux 20 km/h d'il y a quelques années ; j'évite ainsi les blessures et de la fatigue musculaire, ce qui me permet de démarrer l'entraînement suivant moins de 12 heures après celui-ci.
Vendredi : Entre 2 et 3 h de trail en Ecouves seul le matin. Marche nordique 2h00 avec la FSGT l'après-midi.
Samedi : Marche Nordique 2 à 3h00 avec mon épouse et des copains et copines (surtout des femmes) en Ecouves.
Dimanche : 1h30 de trail en Ecouves avec mon épouse et des copines puis 1h00 de plus seul.
 
 
J'ai 64 ans dans pile 10 jours et je vais devoir chaque année adapter mes activités à l'usure du temps. Ce bilan peut à certains paraître déraisonnable mais il est le fruit de l'expérience de 25 années de course à pied (après 25 années de Judo) mais aussi de ma pratique d'entraîneur bénévole de copines, ce qui m'a obligé à réfléchir sur les dangers et les bienfaits du sport, les seconds l'emportant largement sur les premiers.


 Bonne année 2020 !
 
 
 
 

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DOUZE VISIONS AVEC OU SANS COULEURS

Par Le Lutin d'Ecouves - 23-12-2019 19:51:23 - 6 commentaires

Rétrospective 2019

Quand je me suis mis à choisir ces douze images tirées de mon blog photo ou de mon Flickr illustrant l'année qui s'achève, j'ai été surpris de constater la quasi fuite de la couleur au profit de l'expressivité. Deux de mes choix sont pris au téléphone portable et deux autres par un vieux compact Canon oublié au fond d'un tiroir. Comme quoi, la technique ne fait pas tout...
 
(En cliquant sur les photos, vous pouvez les voir en plus grande définition.)

Janvier
 
 
Ecouves à nouveau. J'ai pris l'habitude de courir seul chaque vendredi matin. Je traverse une futaie en pente peu accessible aux humains mais praticable pour les lutins. Le ciel encombré jusqu'ici s'étire comme un drap de papier et me livre quelques minutes azurées.
 
Compact Sony DSC-TX30
 
Février
 
 
Tonton Gilles m'a offert un trépied pour mon anniversaire et entend m'apprendre à m'en servir. Nous allons dans la cour carrée de l'ancien collège de Jésuites d'Alençon et nous faisons une séance à la tombée de la nuit. Huit secondes de pose pour l'appareil et trois secondes pour moi. Cela me permet de jouer au fantôme sur ce cliché. J'ai appelé cette photo : "Le Passe-Muraille".

Hybride Panasonic DMC-G80
 
Mars
 
 
Mon ami le Mustang nous a quittés quatre semaines auparavant. Chaque vendredi en Ecouves, je pense à lui lors de mes longues galopades solitaires. Alors que je cours parmi une parcelle de sapins pectinés, la brume se déchire soudain et le soleil m'offre un spectacle dont la magie vaut mille et mille paroles de consolation. J'aurais aimé que tu sois là...

Compact Canon PowerShot D20

Avril


Nous revenons d'Ecouves après une séance de marche nordique ; pénétrant dans Alençon par le nord, nous essuyons des giboulées puis le miracle renouvelé de l'arc-en-ciel survient au niveau de l'hippodrome. Je n'ai que mon petit Canon compact et je prends une photo qui révèle bien ses limitations mais aussi son charme. Le contraste entre l'intérieur et l'extérieur de l'arc est saisissant et le cadrage presque miraculeux. Le hasard fait parfois bien les choses.


Compact Canon PowerShot D20

Mai


Une de mes passions est la photographie d'insectes. Ce petit charançon (Lixus angustatus) a bien voulu me faire une séance de pose en prenant une série d'expressions intéressantes. J'ai choisi ce cliché pour sa précision et le bokeh rappelant les couleurs du premier plan. 

Hybride Panasonic DMC-G80
 
Juin
 
 
S'il est expert en physique relativiste et en cinéma muet, mon ami Brain n'est pas un  bricoleur performant et je l'aide à aménager son nouvel appartement en centre-ville. Après les tringles à rideaux, je m'attaque aux luminaires. L'animal a du goût et cette suspension mérite que je la fixe avec soin. Je sors mon téléphone portable. Pureté des lignes, monochrome involontaire, ce sera ma photo du mois.

Téléphone portable Huawei MYA-L11
 
Juillet
 
 
Je ne m'en lasse pas ! L'eumène est pour moi la plus belle des guêpes. Cette femelle illustre bien l'expression "Avoir une taille de guêpe". Le bokeh met à nouveau en valeur cet imposant quoique pacifique insecte témoin du réchauffement climatique.
 
 Hybride Panasonic DMC-G80
 
Août
 
 
Nouvel exercice de style, je suis en cours avec Tonton Gilles. Nous faisons une séance sur les reflets. Les gens doivent se demander ce que nous faisons collés aux vitrines l'appareil photo vissé au visage... La lumière brutale d'août brouille le discours, la photo sera en noir et blanc.

Hybride Panasonic DMC-G80
 
Septembre
 
 

Les Causses offrent des paysages magnifiques et Millau est une ville exotique pour des Normands tels que nous mais ce jour est nuageux et d'ailleurs, j'ai laissé mon appareil photo au gîte. Josette avise un atelier d'artisan, véritable foutoir surréaliste. La fille de menuisier se hausse légèrement pour observer les machines dont elle connaît le nom. Je sors mon téléphone portable. Cette rue me fait penser aux années 60 de mon enfance, mon épouse apporte une touche de couleur bienvenue dans ce monde figé dans un passé monochrome. De part et d'autre du soupirail, quelques plantes ponctuent la scène.
 
 Téléphone portable Huawei MYA-L11
 
Octobre
 
 
 La rue de la Levrette à Alençon. Je demande à Tonton Gilles de poser pour moi. Je m'accroupis et joue avec le contraste. Plusieurs allers-retours seront nécessaires pour obtenir ce résultat. Mon petit Sony RX100 révèle à nouveau son étonnante précision. Pas besoin de couleur.

Compact Sony DSC-RX100M3
 
Novembre
 
 
Honfleur est un magnifique port normand mais il tombe des cordes, que dis-je des câbles. Nous avons loué une sorte de loft meublé résolument moderne. J'ai amené mon trépied, ce qui me permet de faire de la pose longue et ainsi ne pas figurer dans le reflet. Le lendemain, je ferai une belle photo d'heure bleue sur le port mais ce cliché géométrique aura ma préférence.

Hybride Panasonic DMC-G80
 
Décembre
 
 
Il pleut sans presque discontinuer depuis octobre. Même en Normandie, on n'a jamais vu cela. J'appelle Tonton Gilles au secours : "Je n'ai rien réussi de probant ce mois-ci. Si tu ne m'aides pas, je n'aurai pas pour décembre de cliché présentable pour ma rétrospective annuelle." Une éclaircie, nous partons pour une séance à la tombée de la nuit. Nous longeons la Sarthe qui est sortie de son lit. Tonton Gilles voit un personnage marcher en contre-jour sur le pont. Il shoote et me montre sa photo. Sans honte, je lui demande de marcher sur le même pont pour copier son cliché très réussi. Il s'exécute de bonne grâce. L'homme au chapeau a toujours été photogénique.

Hybride Panasonic DMC-G80
 
 

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CENT MÈTRES CARRÉS : MES COLÉOPTÈRES (II)

Par Le Lutin d'Ecouves - 19-12-2019 17:13:24 - 5 commentaires

Cette série de billets a pour but de faire un catalogue forcément incomplet des arachnides et insectes photographiés par mes soins dans mon petit jardin urbain d'Alençon de seulement 100 m². J'avais déjà commis un billet en 2017 mais je m'étais arrêté à 100 spécimens alors que chaque année m'apporte de nouvelles surprises ; de plus, ce billet ne comportait que des photos. Ce  petit hobby scientifique m'a beaucoup appris, entre autres que, pour qui sait regarder, la beauté de la nature est infinie. J'estime l'identification des espèces exacte à 95%. Que les spécialistes pardonnent mes éventuelles erreurs et qu'ils m'en fassent part que je les rectifie.

Coléoptères  (2ème partie)
 
  Clytra laeviscula

Commençons la famille des chrysomélidés par le clytre du saule. Cet insecte ressemblant à une coccinelle allongée a une façon bien à lui d'élever ses enfants : la femelle entoure ses œufs de ses propres excréments et de sécrétions diverses puis les dépose à proximité d'une fourmilière. Les fourmis qui n'y voient que du feu utilisent ces œufs comme matériau de construction. Les larves de clytre, à leur éclosion, vont ensuite se nourrir de ce qu'elles trouvent sur place comme des œufs ou des larves de fourmis.
 
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Chrysolina herbacea

Petit bijou aux reflets métalliques, la chrysomèle de la menthe vit et se reproduit dans des massifs de menthe que nous entretenons exprès pour ce petit dévoreur insatiable qui nous en laisse quand même un peu... Certains individus ont des reflets bronze. 

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 Chrysolina bankii
 
La chrysomèle de Banks est un peu plus grosse que la précédente et peut aussi se nourrir de la menthe ou même d'orties. Chez moi, elle préfère la mélisse qui se trouve juste à côté du massif de menthe.

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Chrysolina americana
 
La chrysomèle américaine est aussi appelée chrysomèle du romarin mais je la trouve essentiellement sur ma lavande. Son appellation "américaine" est due à une erreur du grand naturaliste Linné, l'animal est bien autochtone et a depuis longtemps trouvé un équilibre naturel avec les plantes dont il se nourrit, ne causant que des dégâts limités.

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Cassida vibex

Les cassides, sous-famille des chrysomélidés sont appelées "scarabées tortues" par les Anglais à cause de leur forme. Cassida vibex est la casside des cirses mais elle semble se développer sur pas mal d'autres végétaux comme ma sauge officinale. Les larves des cassides ont la propriété de se couvrir de leurs propres excréments pour se protéger des prédateurs.

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Leptinotarsa decemlineata

Ce chrysomélidé est, lui, bien d'origine américaine, du Colorado exactement. Le doryphore s'y nourrissait de morelle rostrée quand on introduisit la pomme de terre dans sa région vers 1850. Tout comme le Belge adopta la frite, le doryphore raffola de la pomme de terre et se mit à suivre sa progression dans tout le pays. Il attendit la Première Guerre Mondiale pour franchir l'Atlantique et, contrairement à ce qu'on croit, il n'est aucunement responsable de la famine de 1845-1852 en Irlande qui fit un million de morts (les deux responsables furent le mildiou et le gouvernement ultra-libéral de John Russell qui était un fervent adepte du laisser-faire en économie). Cela dit, le doryphore fit bien des ravages dans les années 1940 dans notre pays. A cette époque, on employait parfois les enfants des écoles (comme ma maman) pour ramasser ces insectes à la main (c'est facile et efficace). A noter que nos amis Allemands se livrant à l'époque à des réquisitions de nourriture sur le dos des Français eurent droit au sobriquet de "doryphores". Depuis, la lutte chimique s'est avérée un peu trop efficiente car ce bel insecte se fait nettement plus rare dans les jardins.

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Crioceris lilii
 
Ce petit bijou de criocère du lys passe son temps à copuler et à manger. Et pas qu'un peu, vos beaux lys peuvent être ratiboisés en peu de temps par cet insecte et ses larves qui, pour être plus discrètes que l'adulte, se dissimulent sous leurs propres excréments. Cet insecte étant fort beau, je conseille de n'en garder que quelques spécimens et de prélever les autres à la main pour mettre un maximum d'adultes chez le voisin.
 
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 Gastrophysa polygoni
 
Autre chrysomélidé très proche, la gastrophyse de la renouée est bien mieux vue que le criocère du lys car elle s'attaque à des plantes considérées comme des mauvaises herbes ou même invasives comme la renouée du Japon. 

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Cetonia aurata

La cétoine dorée fait partie d'une autre famille que les chrysomèles même si sa jolie couleur métallique peut faire penser à ces derniers. C’est un gros insecte au vol bruyant totalement inoffensif car surtout polliniphage ce qui en fait par conséquent un pollinisateur très efficace car il va de fleur en fleur pour se nourrir. Ses larves ressemblent à celles du hanneton et les ignorants les suppriment alors que ces larves ne se nourrissent que de débris et sont très utiles à l'élaboration de votre compost.

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Oxythyrea funesta
 
La cétoine grise appelée parfois "drap mortuaire" est couverte de poils qu'elle perd au fur et à mesure de sa vie pour finir entièrement lisse. Elle se nourrit surtout de fleurs mais ses dégâts restent limités.
 
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 Valgus hemipterus
 
La cétoine punaise se nourrit d'ombellifères et pond ses œufs dans du bois mort où ses larves se développent.

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Voilà pour les chrysomèles et les cétoines mais la grande famille des coléoptères est vaste et il reste encore un gros chapitre à parcourir...
 

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