Par Le Lutin d'Ecouves - 25-11-2009 22:30:10 - 3 commentaires
C'EST QUI QU'A LA PLUS LONGUE ?
Par Le Lutin d'Ecouves - 20-11-2009 23:01:25 - 10 commentaires
Désolé pour les légendes et fantasmes mais le pénis du gorille n'excède pas 5 cm en érection. J'ai bien dit : 5 cm Mouarf !!!!
Bon, me direz-vous, il y a le chimpanzé et le fameux bonobo (chimpanzé gracile) dont la sexualité en a fait la coqueluche des tous les intellos parisiens branchés (les bobos).
Ouarf ! D'abord ce cousin aux étreintes aussi brèves et nombreuses que peu satisfaisantes ne recourt généralement à la sexualité que pour gérer son stress congénital (à l'instar des bobos qui le montent au pinacle en tant que parangon de la sexualité libérée), mais surtout, ce singe qui peut atteindre une petite soixantaine de kilos (comme le Lutin) a une toute petite bite d'à peine 8 cm en érection (pas comme le Lutin). La moitié de la moyenne humaine !!! Mort de rire !
Et c'est qui qu'a la plus longue et la plus grosse, hein ? Je vous le donne Emile ! Ou plutôt je le garde bien au chaud dans mon calbut...
Ben, c'est moi ! Enfin, moi en tant qu'espèce bien sûr ! Voici un petit graphique qui en dit long :
Et encore, de rares individus frisent les 25 cm comme Lexington Steele, un acteur porno américain qui ne cesse d'agrandir le cercle de ses fans.
Il est à noter que, selon les continents, la longueur du pénis varie peu comme indiqué sur ce graphique :
On notera quand même que les Africains, malgré les rumeurs persistantes, ont une taille de pénis légèrement inférieure aux habitants européens, par exemple... les Normands.
Rien quà savoir cela, ça me donne la banane !
Maintenant, on peut se poser la question, pourquoi nous, les homo sapiens, sommes pourvus d'appendices à faire moisir de rage le mieux équipé des primates.
Une partie de la réponse se situe dans la bipédie. En effet, l'homme marchant debout depuis la nuit des temps, bien avant l'Homo Erectus, l'utérus de sa compagne s'est déplacé vers l'intérieur du corps, plaçant le conduit divertisseur à une longueur et selon un angle qu'un pénis court aurait du mal à remplir, limitant ainsi les chances de fécondation.
Mais cela n'explique pas le gourdin dépassant les quinze centimètres. Chez l'homme, le pénis est un organe très visible, contrairement à beaucoup d'animaux. Il fait ainsi (en plus) office de caractère sexuel secondaire au même titre que la queue du paon ou les bois du cerf. La longueur de l'engin a certainement servi à nos ancêtres à attirer les femelles, un long pénis étant à leurs yeux un gage de pérennité de la race au même titre que les longs crocs chez le gorille (pourtant végétarien) attirent les femelles en recherche de protection pour elles et leur progéniture.
Bon voilà, la civilisation et le pantalon sont passés par là et il a bien fallu remplacer ce caractère sexuel secondaire par d'autres : gros biceps, grosse bagnole, gros portefeuille, grosse bibliothèque ou, chez certains individus adeptes de la course à pied, gros et parfois très gros kilométrage...
Projet de T-shirt finisher pour l'UTMB
Par Le Lutin d'Ecouves - 16-11-2009 21:25:52 - 11 commentaires
Par Le Lutin d'Ecouves - 14-11-2009 17:27:51 - 2 commentaires
L'enfance face à la dureté d'un monde
La guerre d'Espagne est finie depuis plusieurs années et Franco règne sans partage sur le pays. Les derniers maquisards se cachent dans les régions montagneuses poursuivis par l'armée du Caudillo.
Ofelia, une enfant rêveuse à l'âme blessée suit sa mère partie rejoindre son nouveau mari, le capitaine Vidal dont la mission consiste à pourchasser les derniers républicains.
Face à une mère brisée et à un beau-père sanguinaire, l'enfant se réfugie dans l'imaginaire des contes pour oublier la sécheresse du monde alentour.
Effrayée par la brutalité de son époque, Ofelia préfère suivre ce qu'elle prend pour une fée vers un étrange endroit où elle rencontre un faune qui l'introduit dans un monde à la fois merveilleux et très inquiétant qui semble attendre une princesse perdue depuis des siècles et qui, le faune le suppose, pourrait être Ofelia.
Même si Guillermo del Toro est l'auteur de blockbusters (Hellboy 1 & 2), il ne faut pas s'attendre à un film spectaculaire et encore moins à une friandise Hollywoodienne riche en glucose...
L'histoire initiatique de cette petite fille dont l'innocence ne peut s'accommoder de la cruauté du désordre brutal des adultes et qui se réfugie dans le labyrinthe de son imaginaire n'est ni rassurante ni libératrice. C'est un conte dur et beau, cruel et intensément poétique comme la vie.
Je ne conseille pas ce film aux jeunes enfants mais si vous êtes adulte et si le chaos de l'existence vous a transmis la perception de sa tragique beauté, courez acheter ce DVD. Vous serez Ofelia quelques temps; mais... ne la suivez pas jusqu'au bout du labyrinthe.
Nana del Laberinto del Fauno
(Berceuse du Labyrinthe de Pan)
Par Le Lutin d'Ecouves - 11-11-2009 19:43:26 - Aucun commentaire
Si vous aimez le cross vraiment country, allez voir ICI.
DES FEMMES DANS DES SACS EN PLASTIQUE
Par Le Lutin d'Ecouves - 07-11-2009 22:32:55 - 6 commentaires
Pas vraiment... En fait, je n'ai jamais été très doué pour emballer les filles alors d'ici à les mettre dans des sacs...
Un jour de la fin 73, j'ai quand même emballé une jolie brunette.... et me voici 36 ans plus tard dans cette zone commerciale du Mans à garer ma vieille Ford auprès d'un magasin assez particulier, je veux dire le genre de magasin qu'on ne visite pas souvent.
J'explique : voilà, j'ai une fille. Et en plus, elle est très belle. Non, je ne dis pas ça parce que c'est ma fille. C'est juste de l'objectivité.
Je me retrouve devant ce fichu magasin "Mariage, Mariages" avec ma Josette, ma fille et son futur mari accompagné de sa maman Martine. Gérard lui, a été plus malin que moi et il a trouvé le moyen de rester à Alençon.
Bon, ben on rentre dans le magasin. Ça discute un moment et le jeune futur impétrant est prestement évacué. Il paraît qu'il ne doit rien voir...
Le jeune gars est plutôt sympa quoique ancien footballeur... c'est pourquoi je lui ai offert récemment un T-shirt avec un beau logo :
Me voici donc dans un magasin de robes de mariées en compagnie de trois femmes. J'ai l'air un peu noeud du genre homme de Cro-Magnon dans un concert de clavecin...
Je suis de la génération qui se fringuait comme Hendrix et Janis Joplin, pas vraiment du genre mariage en blanc. Jusqu'ici, quand j'apercevais une mariée en robe blanche, je voyais surtout de la choucroute avec de la chantilly autour...
Et puis voilà, ma fille est sortie de la cabine avec le premier modèle sur son merveilleux physique dont je suis l'auteur du deuxième chromosome X.
Vous n'allez pas me croire mais j'ai passé l'heure trente suivante à participer activement au choix de la robe de la future mariée, donnant constamment mon avis et prenant des photos afin de pouvoir comparer les modèles. Ma fille était aux anges, elle adorait ces séances d'essayage. Quant à moi, je n'ai pas vu le temps passer... Est-ce bien de moi dont je parle ?
Et les photos, me direz-vous ? Eh bien, c'est top secret ! Voilà pourquoi j'ai pris des clichés de femmes dans des sacs en plastique aperçues dans une vitrine en construction.
Par Le Lutin d'Ecouves - 07-11-2009 11:07:36 - 1 commentaire
QU'IL EST BEAU LE DEBIT DU BIDON DE LAIT !
Par Le Lutin d'Ecouves - 03-11-2009 18:23:39 - 6 commentaires
Quand j'étais petit, il m'est arrivé de passer des vacances à Fyé à 12 km d'Alençon dans la ferme du père Château qui me laissait conduire son tracteur et aller chercher les vaches au pré.
Tiau ! Tiau ! A mon appel, les formidables Normandes bougeaient leurs huit cents kilos et se massaient à la barrière puis se rangeaient sagement pour se diriger vers la ferme. Toujours dans le même ordre : il y avait un accord tacite lié à une hiérarchie bovine subtile. Pas de bagarre, juste de temps en temps un coup de pied en vache...
Arrivées à l'étable, les bêtes connaissaient chacune leur place et Madame Château procédait à la traite à l'aide d'une trayeuse pneumatique amovible. Le précieux lait allait dans de gros bidons que l'on emmenait au bout du chemin de la ferme. Le gars de la coopérative passait ensuite les ramasser avec son camion.
C'était avant les salles de traite et les tanks à lait. Des tanks ! Quelle drôle d'idée !
Une vie est passée et j'ai oublié ces gros bidons de lait jusqu'à ce que je tombe sur cette émission de France Inter qui parlait de... bidons. Mon oreille exercée de Lutin se dressa et je notai les coordonnées du site Bidons sans frontières où je découvris avec émerveillement que les bidons de mon enfance s'étaient échappés des entrées des pharmacies où ils servaient de porte-parapluies, des boutiques des brocanteurs et des intérieurs au kitsch assumé des résidences campagnardes de bobos parisiens.
...ou alors, ils prirent la clé des champs.
ni la ville,
Ces vaillants récipients d'air à défaut de lait défilèrent un beau jour chez un photographe au regard effilé : Gérard Benoît à la Guillaume, un artiste vivant à cheval sur la France et la Suisse (ça ne manque pas de selle).
Celui-ci leur proposa de créer Bidons sans Frontières, un mouvement "d'expression artistique contemporaine et populaire, ludique et esthétique, non conceptuelle".
Depuis, grâce à l'aide de Gérard, de sa Dream Team et de nombreux fans, les vaillants chevaliers en fer blanc voyagent sans peur et sans anicroches par monts et par vaux, visitant ainsi de nouvelles contrées ébahies de voir sans délai de si beaux bidons de lait.
Je remercie Gérard Benoît à la Guillaume de m'avoir fort gentiment permis l'utilisation de ces quelques photos pour illustrer ce billet. Si l'Humour, l'Art et l'Amour de la Nature vous meuvent et que le bidon vous émeut, allez visiter le site de Bidons sans Frontières :